Abstract

ABSTRACT: In Die Frage nach dem Ding, Martin Heidegger characterizes Galileo as an important transitional figure in the struggle to replace the Aristotelian conception of nature with that of Newton. However, Heidegger only attends to Galileo’s modernity and not to those Aristotelian elements still discernible in Galileo’s work. This article fleshes out both aspects in Galileo in light of Heidegger’s discussion. It concludes by arguing that the lacuna in Heidegger’s account of Galileo is the consequence of Heidegger’s own self-conscious modernity − a modernity that he slyly hints at in a remark he makes in FD concerning Galileo and Democritus.RÉSUMÉ : Dans Die Frage nach dem Ding, Martin Heidegger qualifie Galilée de figure importante dans la lutte pour remplacer la conception aristotélicienne de la nature par celle de Newton. Toutefois, Heidegger examine seulement les traits modernes de Galilée et non ceux qui ressemblent à Aristote. Cet article précise ces deux aspects à partir de la discussion dans Die Frage nach dem Ding. Il conclut par l’affirmation que la lacune dans le portrait de Galilée est la conséquence de la modernité consciente de Heidegger lui-même — une modernité à laquelle il fait allusion dans une remarque concernant Galilée et Démocrite.