Abstract
Les critiques que Berkeley adresse à la géométrie, à la dioptrique, comme à l'analyse des modernes sont radicales et ont de quoi surprendre. Elles ne peuvent prendre sens qu'en référence au Principe, « exister, c'est percevoir ou être perçu »; ce qui implique que la mathématique soit et demeure sensible et pratique. Ces deux attributs renvoient démontrablement à l'absolue priorité de l'attouchement pour l'être pensant et mathématicien. L'expression la plus achevée de l' identité des êtres mathématiques implique le développement d'une classification des signes fondateurs des langues fondamentales. The critics that Berkeley adresses to Geometry, Dioptries and the Modems' Analysis are most radical and surprising. We cannot understand them regardless the Principle, « to exist is, either to be perceived, either to perceive »; it implies that mathematics have to be sensible and practical. We demonstrate that both attributes command the absolute priority of the sense of touch in the mathematician's mind. To express perfectly what is the identity of mathematical beings, we need a theory about the different sorts of signs and languages.