Abstract
RésuméL'intention de l'auteur du présent article est de montrer que des liens manifestes peuvent s'établir entre la philosophie de F. Gonseth et celle de L. Wittgenstein de même que celles de trois penseurs repréentatifs de la philosophie dite analytique: J.L. Austin, W.V. Quine et J. Searle. Il importe en effet de dénoncer certaines mises en opposition fallacieuses et de souligner le bénéfice à tirer d'un dialogue entre le courant de pensée anglo‐saxon et celui d'Europe occidentale. En toile de fond, la philosophie du language! On se souviendra à cet égard que F. Gonseth a sans cesse défendu la thèse qu'un jeu de prêté‐rendus s'établit en recherches scientifiques comme en recherches philosophiques sur le front de l'énonciation et sur le front de l'expérimentation. Il en résulte que la mise à l'épreuve de la pertinence du langage ne s'effectue correctement que si l'on prononce un verdict sur le complexe discours‐activités. C'est dire l'importance accordée par F. Gonseth à l'insertion non seulement des mots, mais de l'expression discursive en sa globalité dans des contextes précisants