Abstract
Cet article met en évidence certaines fonctions de la correspondance scientifique dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Un professeur de mathématiques à Rome, Antonio Maria Pazzi, envoie un mésolabe à Barbara, humaniste érudit de Venise, accompagné d’une lettre. Barbara l’inclut dans la version latine de son commentaire à Vitruve. L’analyse du contexte de cette publication montre que tous deux font coïncider leurs intentions personnelles et l’idéal du« bien commun», en contribuant à la diffusion de connaissances et de pratiques mathématiques.