Dialogue 53 (3):495-520 (
2014)
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Abstract
Dans la première partie duParménide, Socrate présente une théorie des Formes qui explique la comprésence d’opposés dans les choses ordinaires et soutient que les Formes ne peuvent avoir des caractéristiques opposées. Dans la deuxième partie, Parménide s’appuie sur les propos de Socrate; il en dérive des conséquences inacceptables — que la Forme de l’Un n’existe pas, et ainsi, que rien n’existe. Cette conclusion est indéniablement fausse. Pour éviter ceci, Socrate doit abandonner la thèse exposée dans la première partie et trouver une manière de préserver la fonction explicative des Formes. Cet article expose la structure de l’exercice qui occupe la deuxième partie du dialogue.