Clio 48:153-179 (
2018)
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Abstract
Quand Lydia Sklevicky, l’une des pionnières de l’histoire des femmes en Yougoslavie, essayait de décrire en 1989 la place réservée aux femmes dans la recherche historique de son pays, elle utilisait une expression destinée à faire date : on y comptait, à son sens, « davantage de chevaux que de femmes ». Presque trente ans se sont écoulés depuis cette déclaration qui mélange ironie et amertume. La réalité actuelle est bien différente. Grâce aux synergies entre mouvements sociaux et recherche,...