Abstract
En affirmant à la fois la présupposition nécessaire par la philosophie d'un Jésus dans le temps, qui est le commencement du temps, et la nécessité pour l'intelligence du phénomène religieux de ne supposer que la seule lumière de l'entendement naturel, Fichte tente de défendre conjointement, en les limitant l'une par l'autre, les orientations contradictoires d'une théologie méfiante à l'égard de l'histoire de la Révélation, seulement attentive à penser spéculativement l'Idée du Christ, et d'une théologie, dite de l'histoire, reconnaissant à l'inverse l'impossibilité de toute emprise intellectuelle sur l'événement premier, unique et définitif, par lequel Dieu se communique parfaitement au monde dans la personne, et le temps, de Jésus de Nazareth. Mit der für die Philosophie notwendigen Voraussetzung eines Jesus in der Zeit als Beginn der Zeit und der zugleich für das Verstehen des religiösen Phänomens notwendigen Voraussetzung des natürlichen Verstands als einzigen legitimen Mittel versucht Fichte, zwei kontradiktorische Richtungen in der Theologie zu einigen und gegeneinander abzugrenzen : eine Theologie, welcher die Offenbarungsgeschichte verdächtig ist, die nur auf das spekulative Denken der Idee Christi ausgeht, und eine sogenannte Theologie der Geschichte, welche umgekehrt die Unmöglichkeit jegliches rationale Begreifen des ersten, einzigen und endgültigen Ereignisses behauptet, wodurch Gott sich in der Person und zur Zeit des Jesus aus Nazareth der Welt vollkommen mitteilt.