Skeptizismus und die ewigen Wahrheiten bei Descartes
Abstract
J'essaie de montrer que Descartes a mal interprété sa propre doctrine de la creation divine des vérités éternelles. Par conséquent il se croit obligé de ne concéder aux vérités eternelle qui ne touchent pas à la toute-puissance de Dieu qu'une nécessité qui depend en quelque sorte de l'esprit humain. D'ou une distinction entre celles-ci et des verités éternelles qui peuvent à juste titre réclamer une indépendance absolue devient pour le moins attirante, même si une telle distinction n'est guére compatible avec le conceptualisme anti-platonicien de Descartes. II s'avére plus généralement que la certitude qui selon Descartes est le propre des vérités mathématiques éleméntaires rendrait le scepticisme mathemarique inacceptable. Il ne reste qu'a chercher les causes d'un scepticisme manifestement irrationel dans lequel Descartes s'embourbe, notamment dans la cinquiéme Méditation