Abstract
Dans cet article, nous examinons deux critiques différentes de la démocratie libérale. En analysant la pensée politique slovène contemporaine de Slavoj Žižek et de certains de ces adeptes, qui ces derniers temps redonnent un nouveau souffle à « l’idée du communisme », nous allons d’abord réfléchir de manière critique sur le potentiel émancipatoire de ce courant de la philosophie slovène contemporaine. La partie intermédiaire se concentre sur l’emploi ainsi que sur la logique de la violence et plaide pour une nouvelle culture politico-éthique de non-violence. Dans la deuxième partie de cet article, nous allons discuter – en abordant la critique éthique par Levinas de la démocratie libérale et en nous concentrant sur sa notion d’une temporalité différente à l’intérieur de l’éthique politique – de quelques possibilités alternatives pour le progrès futur de la démocratie