Abstract
La reconnaissance de l'homme par l'homme constitue modernement le problème de l' « intersubjectivité ». Mais qu'en est-il de l'homme à peine commencé — de l'embryon humain ? Le modèle intersubjectif (l'article y fait référence sous la forme qu'il possède chez Husserl) ne peut être de nul secours. En même temps, nous en savons assez — par voie de connaissance empirique — sur les commencements de l'homme pour disqualifier tout effort mené pour méconnaître entre lui et moi une certaine communauté d'être. Pour éviter ici les obscurités dans lesquelles conduit l'utilisation du couple conceptuel aristotélicien de la puissance et de l'acte, on propose donc une herméneutique du commencement. Et pour manifester le mode sur lequel, dans l'embryon humain, le commencement est éloigné de la fin qu'il anticipe, on propose de distinguer deux modes ontologiques fondamentaux, le soi et le moi. A son commencement, l'homme est un soi en attente d'un moi. Das Einandererkennen der Menschen wird im philosophischen Alltag als Intersubjektivität thematisiert. Wenn es aber um die Anfänge des Menschen, bzw. des menschlichen Embryos handelt, kann es selbstverständlich von solch einem Einander nicht die Rede sein. Die analogische Erkenntnis (der Aufsatz analisiert kurz den Ansatz Husserls) kommt so zu ihrem Ende. Empirisch wissen wir trotzdem von den Anfängen des Manschen zuviel, um für sinnwidrig jeden Versuch zu halten, die eine gewisse ontologische Gemeinschaft zwischen den jeweils daseienden Menschen und den « anfänglichen » Menschen leugnete. Der Aufsatz versucht die aus der aristotelischen Begriffspaar dunamis/energeia hervorgebrachten Schwierigkeiten durch eine Interpretation des Anfangs als selbst zu überwinden. Und damit die Weise, wie im menschlichen Embryo der Anfang entfernt von einer Vollendung die er jedoch antizipiert steht, denkbar werden könne, wird zwischen Selbst und Ich, als Grundseinsweisen, eine Begriffliche Unterscheidung vorgeschlagen. Denn am Anfang ist der Mensch ein Selbst, das auf ein Ich wartet.