Abstract
Aristote fait parfois état d’une pensée animale. Dans le De motu animalium, il paraît même considérer que les animaux ont recours à des syllogismes pratiques : il vaut cependant mieux résister à toute tentation de croire qu’il explique en ces termes le comportement animal, dans la mesure où il refuse d’attribuer aux animaux non humains le raisonnement, et tout d’abord l’universalité de la pensée ; or, qui dit absence de concepts ou de jugements universels dit incapacité d’établir les prémisses d’un syllogisme.