Présentation de l’article de Jacques Brunschwig

Les Etudes Philosophiques 140 (1):105-107 (2022)
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Abstract

Pour les Anciens, l’effet de l’air sur la santé allait de soi. L’air était tenu pour la principale cause de maladie, soit par sa variation saisonnière (chaque saison ayant ses maladies propres), soit par sa nocivité intrinsèque (par exemple près de marais). On attribuait notamment à l’air les épidémies, les symptômes semblables de nombreux malades s’expliquant mieux par l’air nous entourant que par des facteurs individuels comme le régime ou l’exercice. La thérapeutique antique consistait donc souvent à compenser les effets de l’air pour ajuster l’équilibre entre le corps et l’environnement. On trouve aussi de riches réflexions sur la prévention, notamment dans le domaine de l’agronomie et de l’architecture : si la stratégie principale au moment d’établir une ferme ou une nouvelle ville était d’éviter un site à l’air malsain, certaines méthodes étaient aussi proposées pour améliorer la qualité de l’air et permettre d’intégrer les installations humaines à un environnement nocif.

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David Lefebvre
Sorbonne Université

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