Abstract
À travers quels langages, outils et pratiques pouvons-nous comprendre la destruction écologique et la violence racialisée en tant que processus unifié à l’œuvre dans la production du monde? Comment pouvons-nous, à la fois, habiter et interrompre cette conjoncture catastrophique? Qui sommes-nous pour cela, d’ailleurs? Je m’inspire de la provocation de Christina Sharpe (2016) en faveur du « travail de sillage » pour étudier ces questions dans le contexte du monde océanique. En travaillant à travers différents genres et en puisant dans diverses sources, j’expérimente des thèmes de perte, de sensation, d’échelle, d’incertitude, de persistance et de temps, pour chercher un récit qui pourrait suggérer un avenir différent au milieu d’une catastrophe en cours.