Abstract
Sous le thème de la « méthode », l’auteur se propose de formuler une éthique de la lecture à partir de Gilles Deleuze. L’analyse est fondée sur un dédoublement de la lecture : d’abord la lecture qu’a fait De-leuze de David Hume tel qu’exprimé dans Empirisme et subjectivité (1953) et celle de Henri Bergson dans Le bergsonisme (1966), ensuite par la lecture que l’auteur fait de ces deux livres de Deleuze. Par l’entremise de l’empirisme (Hume) et de l’intuition (Bergson), l’auteur conclut que la lecture que Deleuze a faite est performative en ce sens qu’elle fait ce qu’elle énonce. Une éthique de la lecture correspondante se voudra donc, de même, performative : elle dépassera le donné à tra-vers le délire, s’ouvrira à l’inhumain et au surhumain à travers le vir-tuel