Abstract

One of the difficulties in understanding the meaning of perception in Merleau-Ponty’s work comes from the ambiguous tone of his descriptions. Therefore, to understand it thoroughly one should question the origin of this tone and inquire about the relationship between perception and language and, more particularly, between philosophy and literature. This is what is at stake in his last courses at the Collège de France, where Merleau-Ponty envisages perception as being associated with literature and as having a special kinship to the notion of “poetic vision,” which appears in Rimbaud’s first ‘Letter from the Seer’.L’une des difficultés qui se posent pour comprendre le sens de la perception chez Merleau-Ponty vient du ton ambigu de ses descriptions. C’est ainsi que pour comprendre ce qu’il entend par perception, il faudrait questionner l’origine de ce ton et interroger le rapport que la perception entretient avec le langage, et plus particulièrement celui que la philosophie entretient avec la littérature. Voilà justement l’une des questions abordées dans ses derniers cours au Collège de France, où il comprend la perception comme associée à la littérature et ayant une proximité particulière avec la notion de «vision poétique» qui apparaît dans la première «Lettre du voyant» de Rimbaud.