Abstract
À travers l'analyse de la correspondance entre Leibniz et Wolff, l'article cherche à restituer les modalités démonstratives utilisées par Leibniz pour transmettre sa dynamique ainsi que le dispositif métaphysique qui lui est inhérent. Il est question ici de l'ambivalence du vocable d'action, à la fois objet du principe de conservation et essence de la substance. C'est en étudiant sa réception par Wolff qu'il est possible de mettre en évidence, dès 1705, la singularité d'un cadre métaphysique wolffien qui accueille la dynamique leibnizienne de l'action, puis la publicise, tout en proposant une acception irréductiblement différente de la substance.