Abstract
Ce livre est avant tout l'élaboration d'une question. Question du " sublime " en politique, c'est-à-dire de l'abîme de la fondation politique, quand vacillent tous les repères, quand la société paraît revenir à ses origines utopiques, quand le malencontre de la servitude semble désamorcé. Moment de la Révolution, en particulier la Révolution française, que l'auteur interroge tout d'abord à travers les œuvres de Michelet et Quinet, pour en dégager la rupture par rapport à la fondation despotique. Moment auquel, ensuite, dans une seconde partie, l'auteur cherche à donner consistance philosophique par les lectures critiques de textes de Fichte, Hegel, Schelling et Heidegger. Le nouveau lieu dégagé entre pensée et politique pourrait se nommer phénoménologie et politique.