The Return of Scepticism: From Hobbes and Descartes to Bayle (review)

Journal of the History of Philosophy 42 (3):342-343 (2004)
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In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:The Return of Scepticism: From Hobbes and Descartes to BayleSébastien CharlesGianni Paganini, editor. The Return of Scepticism: From Hobbes and Descartes to Bayle. Dordrecht: Kluwer, 2003. Pp. xxviii + 486. Cloth, $180.00.Cette édition des actes du congrès international « The Return of Scepticism », organisé par Gianni Paganini à l'Université du Piémont-Oriental de Vercelli en mai 2000, a pour ambition de faire le point sur l'état de la recherche actuelle en cherchant à cerner au mieux les implications épistémologiques et les répercussions européennes du scepticisme à la période moderne. Placés sous le patronage de Richard H. Popkin, dont un essai ouvre l'ouvrage et pave la voie à de futures recherches sur la question, les textes rassemblés par Gianni Paganini ont pour trait commun d'insister sur la prégnance du scepticisme à l'époque moderne, tout en prenant garde au fait de bien replacer chaque stratégie sceptique dans l'environnement culturel et philosophique qui fut le sien. Divisé en sept sections, l'ouvrage fournit une vue d'ensemble de la question sceptique qui s'étale sur deux siècles, le XVIIe et le XVIIIe.Dans la première section, l'accent est mis sur un aspect délaissé de l'histoire du scepticisme moderne, à savoir le traitement particulier qui lui fut réservé dans la pensée anglaise des XVIIe et XVIIIe siècles. Sont abordés ici les cas de Hobbes, dont le traitement du scepticisme est pensé en relation inversée avec celui de Descartes (G. Paganini), Locke, qui tend à faire sien le principe sceptique de la limitation du savoir (G. A. J. Rogers), et les Platoniciens de Cambridge, qui s'inspirent de la méthode sceptique pour compartimenter le champ du savoir (F. Tomasoni).Dans la deuxième section, c'est la pensée continentale qui est à l'honneur, avec des textes consacrés à Descartes spécifiquement ou à La Mothe le Vayer et Descartes, avec pour objectif commun de questionner l'originalité du travail cartésien en insistant notamment sur le rôle de l'epoché chez Charron comme source possible du cogito (J. R. Maia Neto) et sur une tradition sceptique non fidéiste présente dans les œuvres de La Mothe le Vayer comme de Descartes (J.-P. Cavaillé).La troisième section évoque la prise de conscience des enjeux sceptiques chez les sectateurs et les adversaires de Descartes, qui s'accordent tous à reconnaître l'insuffisance de la réfutation du scepticisme proposée par ce dernier. Ce point fait l'unanimité tant chez les opposants à Descartes—Martin Schoock (A. Del Prete), Pierre Villemandy (C. Borghero), Pierre-Daniel Huet (T. M. Lennon), et les philosophes italiens Fardella et Doria (M. T. Marcialis)—que chez ceux qui se sont inspirés de sa philosophie—Arnauld (G. Belgioioso), Malebranche, Foucher et Desgabets (E. Scribano).La prise en compte des enjeux sceptiques aux plans politique et religieux est intégrée dans la quatrième partie au sein de laquelle sont évoquées des thématiques plurielles comme la présence du probabilisme néo-académique chez Pascal (A. McKenna), l'interprétation sceptique, voire libertine, du pouvoir et de la liberté rattachée à la théorie hobbesienne de l'état de nature chez Samuel Sorbière (L. Bianchi), ou le rapport existant entre scepticisme et tolérance (L. Simonutti).La section suivante délaisse politique et religion pour aborder le cas de la science, et de l'effet du scepticisme au niveau épistémologique. Le cas de Martín Martínez témoigne du fait que le scepticisme peut être conciliable avec une vision empiriste de la science et qu'une physique sceptique reste possible (J. C. Laursen). De même, le rapport des savants italiens comme Redi, Magalotti ou Dati à l'égard du scepticisme est évocateur de la prise de conscience des dangers que le scepticisme pose pour le domaine du démontrable (M. Torrini), ce qui vaut également pour toute théorie de la signification, dont les implications sceptiques sont patentes (G. Hassler), ou pour toute approche historique minée par des considérations pyrrhoniennes (C. Grell...

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