Abstract
Nella conferenza su Le cinéma et la nouvelle psychologie Merleau-Ponty introduce una singolare, ma decisiva notazione sull’arte filmica, legandola alla nozione di “ritmo”. Tale nozione dà avvio a una riflessione sull’immagine e sul rapporto tra l’immagine e lo sguardo dello spettatore al cinema. Nel presente articolo, l’uso che Merleau-Ponty ne fa e il senso di questa operazione saranno letti in riferimento alla riflessione di Émile Benveniste sul ritmo e ad alcune annotazioni contenute nei corsi di Merleau-Ponty al Collège de France, di qualche anno successivi alla conferenza, su Le monde sensible et le monde de l’expression e quello sulle Recherches sur l’usage littéraire du langage. Dans le texte de sa conférence sur Le cinéma et la nouvelle psychologie, Merleau-Ponty introduit une lecture, singulière mais décisive, de l’art filmique, en la rapprochant de la notion de « rythme ». Cette notion engage une réflexion sur l’image et sur le rapport entre l’image et le regard du spectateur au cinéma. Dans cet article, l’utilisation que Merleau-Ponty en fait et le sens de cette opération seront lus à partir de la réflexion d’Émile Benveniste sur le rythme et à partir de certaines notes présentes dans les cours de Merleau-Ponty au Collège de France sur Le monde sensible et le monde de l’expression et sur les Recherches sur l’usage littéraire du langage, qui suivent de quelques années la conférence.In the text of his lecture on “Film and the new psychology,” Merleau-Ponty introduces a singular and decisive reading of filmic art, approaching the notion of “rhythm.” This notion engages in a reflection on image and on the relation between the image and the gaze of the spectator at the cinema. In this article, Merleau-Ponty’s actual usage of this notion and the meaning of this operation will be read starting from the reflection of Émile Benveniste on rhythm as well as certain notes presented in Merleau-Ponty’s courses at the Collège de France on The sensible world and the world of expression and Research on the literary usages of language, that follow some years after the lecture.