Abstract
Les éditeurs de textes grecs n’ont pas toujours raison de respecter à la lettre la formule recentiores deteriores. Ce n’est pas le lieu de rassembler des exemples où, d’évidence, la leçon d’un recentior, ainsi tel manuscrit du xve siècle, est préférable à celle qu’offrent des témoins plus anciens. Un passage de Plotin permet d’illustrer cette remarque. Il ne s’agit pas, certes, d’une proposition nouvelle : le choix d’une leçon empruntée à un recentior a déjà été fait par un savant lecteur des...