Abstract
Résumé S’il y a un ethos artistique chez Valéry, il est lié à l’idéal et à la pratique de se faire soi-même l’instrument d’une disponibilité infinie à l’actualisation du savoir pouvoir faire. Le présent article éclaire comment, à partir de l’interaction entre ses dispositions (manières d’être, manies) et ses facultés (pouvoir faire, manier), Valéry a pu accroître la qualité de son savoir pouvoir faire en transformant son moi instrument en une structure d’accueil plus réceptive et plus consciente par rapport aux sollicitations de sa propre sensibilité.