Abstract

Fléau de nos sociétés contemporaines, l'usage de la drogue, des drogues, n'est pas un phénomène absolument nouveau dans l'humanité. La Bible elle-même en traite, à sa façon sans doute, mais qui est d'abord tributaire des modes de pensée et de représentation comme de l'état des connaissances de l'Antiquité et plus particulièrement du Proche-Orient ancien. La pharmacopée autant que des pratiques que nous jugerions aujourd'hui explicitement superstitieuses entrent dans cette recherche et réception des drogues. S'il n'y a pas de traité biblique ni de classification des drogues, du moins psaumes et prophètes notamment font souvent allusion à ces produits qui n'entrent pas directement dans les biens de subsistance immédiate, pour les entendre de façon symbolique. En bref, la Bible est plutôt discrète sur le sujet. Elle n'en permet pas moins d'amorcer une éthique et déontologie, à quoi la consultation du Talmud et de la Mishna apportent une contribution non négligeable. The use of drugs is a sickness of our contemporaneous society, but not a phenomenon absolutely new for humanity. In its own way, the Bible itself speaks of them, but is dependent on the ways of thinking, representation, and the state of knowledge of Antiquity, especially in the ancient Near East. The pharmacopoeia, as well as the practices that we judge today explicitly superstitions, enters into this research and utilisation of drugs. If there is no biblical treatise nor classification of drugs, at least the Psalms and the prophets often make notable allusions to these products, which are not directly part of the goods of immediate sustenance, understanding them in a symbolic way. In brief, the Bible is particularly discrete on the subject. But we are not prevented from beginning an ethic and deontology. Consultation of the Talmud and the Mishna offers a helpful contribution