Abstract
La brève étude ci-dessus peut sembler une provocation à l'adresse des philosophes existentialistes et à la philosophie analytique. En exergue elle a choisi l'affirmation de Hegel : „Eine Philosophie, welche dem endlichen Dasein als solchem wahrhaftes, letztes, absolutes Sein zuschreibt, verdient den Namen Philosophie nicht”. A l'encontre de l'actuelle 'futurologie' on propose la praeteriologie comme connaissance du passé (praeteritum) et cela dans le sens de 'passé-de-l'être'. L'auteur ne présente ici que les prolégomènes d'une telle étude comme approche de la praeteriologie. La réflexion sur le passé-de-l'être transcende l'archéologie et la paléontologie et s'oriente vers l'Absolu et l'Infini, bien que à partir du relatif et du fini. Le débat célèbre de la possibilité ou de la non-possibilité d'une „creatio ab aeterno“ apparaît ici sous une forme nouvelle. L'auteur estime que la praeteriologie conduit logiquement vers Dieu, comme le Mystère des mystères