Abstract
Hannah Arendt a un problème avec la philosophie. Si elle en joue et provoque, le trait s’avère constant, tout au long de sa vie, publique comme privée. Jamais elle ne cacha son peu d’appétence pour les « diseur[s] professionnel[s] de vérité »1. Elle poussa même le vice jusqu’à déclarer, en réponse à Günther Gauss qui, lors d’une célèbre entrevue datant de 1964 et tel le frais cabri qui, avec candeur et bonheur, se dirige guilleret, primesautier, vers la surprise party que donne le loup en son...