There is a widespread conviction that people distinguish two kinds of acts: on the one hand, acts that are generalisably wrong because they go against universal principles of harm, justice, or rights; on the other hand, acts that are variably right or wrong depending on the social context. In this paper we criticise existing methods that measure generalisability. We report new findings indicating that a modification of generalisability measures is in order. We discuss our findings in light of recent criticisms (...) of moral/conventional research. (shrink)
Nombreux sont les versets coraniques qui insistent sur la toute‑puissance de Dieu : en maître absolu du Bien et du Mal, il fait ce que bon lui semble, égarant et sauvant qui Il veut. Pris au pied de la lettre, ces versets ont inspiré une vision déterministe et fataliste de l’homme et du monde qui exclut toute possibilité de fonder une éthique rationnelle : le bien et le mal sont entièrement déterminés par la seule volonté de Dieu et l’islam se (...) résume alors à une soumission aveugle aux décrets divins. Tenue pour responsable de l’ankylose de la pensée musulmane, voire des dérives obscurantistes de l’islamisme radical, cette position, qui résulte du triomphe de l’as’arisme dans le sunnisme postclassique, est de nos jours sévèrement critiquée par des théologiens soucieux de promouvoir un islam éclairé. Ceux‑ci renouent souvent avec des doctrines mu’tazilites visant à atténuer, d’une façon ou d’une autre, la puissance divine et à reconnaître en Dieu une certaine « impuissance », afin de créer un espace pour l’homme. L’article retrace l’historique de ce débat, qui remonte aux origines mêmes de la théologie musulmane.Many verses in the Koran insist on God’s omnipotence: as the absolute Master of Good and Evil, He does whatever he likes, condemning or saving whomever He decides. Understood literally, those verses have inspired a deterministic and fatalistic vision of man and the world, one which excludes any possibility of grounding a rational ethics. Both Good and Evil are totally determined by the will of God alone, and Islam may be summed up as a blind submission to divine decrees. This position, which results from the triumph of as’arism in post‑classical sunnism, has been held responsible for the stagnation of Muslim thought, indeed for the obscurantist excesses of radical Islamism and is today severely criticized by some theologians concerned to promote an enlightened Islam. These scholars have often revived mu’tazilist doctrines whose aim is to weaken one way or another, notions of divine power and, by recognizing in God a certain « powerlessness », create a space for human action. This paper retraces the history of this debate which dates back to the very origins of the Muslim theology. (shrink)
En cet article nous analysons les notions de taqiyya et kitmān telles qu’elles ont été élaborées par des auteurs ismaéliens des 10e et 11e siècles. Tout au long du présent « cycle d’occultation », la « science véritable » est voilée sous la lettre des textes révélés et des lois qui en découlent. Seuls les imāms et leurs disciples ont accès à cette science, mais ils n’ont pas le droit de la divulguer au tout venant. Cette obligation de garder le (...) secret fait partie du sermon d’allégeance que chaque Ismaélien doit prêter avant le début de son initiation. Mais même les imams ont été forcés d’agir avec prudence et en secret. À certains moments, ils ont été obligés d’entrer en occultation , en cachant leur véritable identité et leur lieu de résidence. Cette pratique de taqiyya et kitmān est présentée comme le sens caché des prescriptions coraniques relatives au jeûne du Ramadan. La rupture illicite du jeûne signifie la transgression des règles de la taqiyya, tandis que le ‘Id al-fiṭr symbolise l’abolition finale de l’obligation de la taqiyya. Les auteurs fatimides interprètent l’avènement de ‘Abd Allāh al-Mahdi et la fondation de l’état fatimide en Ifrīqiya comme un signe annoncant le ‘Id al-fiṭr, qui aura lieu avec l’apparition du Qā’im lors de la Grande Résurrection. En ouvrant un nouveau « cycle de manifestation », il abrogera toutes les eligions et les lois exotériques. La science sera alors directement accessible, sans zāhir ni bāṭin. Par conséquent, il ne sera plus nécessaire d’observer la taqiyya et le kitmān. L’ismaélisme étant un mouvement messianique avec des objectifs éminemment politiques, il n’y a pas lieu de dissocier l’aspect sécuritaire de l’aspect ésotérique dans sa théorie de la taqiyya. (shrink)
S. Thomas d'Aquin consacre la Quaestio 73 de la première partie de la Summa Theologiae aux problèmes classiques soulevés par le récit biblique de l'hexaméron: l'achèvement des œuvres divines doit-il être attribué au septième jour? Dieu s'est-Il alors reposé de toute son œuvre? La bénédiction et la sanctification sont-elles dues au septième jour?
Nombreux sont les versets coraniques qui insistent sur la toute-puissance de Dieu : en maître absolu du Bien et du Mal, il fait ce que bon lui semble, égarant et sauvant qui II veut. Pris au pied de la lettre, ces versets ont inspiré une vision déterministe et fataliste dé l'homme et du monde qui exclut toute possibilité de fonder une éthique rationnelle : le bien et le mal sont entièrement déterminés par la seule volonté de Dieu et l'islam se (...) résume alors à une soumission aveugle aux décrets divins. Tenue pour responsable de l'ankylose de la pensée musulmane, voire des dérives obscurantistes de l'islamisme radical, cette position, qui résulte du triomphe de l'as'arisme dans le sunnisme postclassique, est de nos jours sévèrement critiquée par des théologiens soucieux de promouvoir un islam éclairé. Ceux-ci renouent souvent avec des doctrines mu'tazilites visant à atténuer, d'une façon ou d'une autre, la puissance divine et à reconnaître en Dieu une certaine « impuissance », afin de créer un espace pour l'homme. L'article retrace l'historique de ce débat, qui remonte aux origines mêmes de la théologie musulmane. Many verses in the Koran insist on God's omnipotence: as the absolute Master of Good and Evil, He does whatever he likes, condemning or saving whomever He decides. Understood literally, those verses have inspired a deterministic and fatalistic vision of man and the world, one which excludes any possibility of grounding a rational ethics. Both Good and Evil are totally determined by the will of God alone, and Islam may be summed up as a blind submission to divine decrees. This position, which results from the triumph of as'arism in post-classical sunnism, has been held responsible for the stagnation of Muslim thought, indeed for the obscurantist excesses of radical Islamism and is today severely criticized by some theologians concerned to promote an enlightened Islam. These scholars have often revived mu'tazilist doctrines whose aim is to weaken one way or another, notions of divine power and, by recognizing in God a certain « powerlessness », create a space for human action. This paper retraces the history of this debate which dates back to the very origins of the Muslim theology. (shrink)