Klara and the Sun, the latest novel by Nobel-prize winner Kazuo Ishiguro, forces one to reckon with one's own anxieties about the future of emerging technologies and confront deep questions about the nature of dignity, existence, and humanity. The novel also provides one with complex characters and a speculative future through which to live new lives, experience novel worlds, and see through different eyes. At the same time, the novel’s world offers us an uncanny distance from our own, making us (...) prone to pass judgments on the characters’ moral faults that we later come to recognize are also our own. (shrink)

Dominique Janicaud claimed that every French intellectual movement—from existentialism to psychoanalysis—was influenced by Martin Heidegger. This translation of Janicaud’s landmark work, Heidegger en France, details Heidegger’s reception in philosophy and other humanistic and social science disciplines. Interviews with key French thinkers such as Françoise Dastur, Jacques Derrida, Éliane Escoubas, Jean Greisch, Philippe Lacoue-Labarthe, Jean-Luc Marion, and Jean-Luc Nancy are included and provide further reflection on Heidegger’s relationship to French philosophy. An intellectual undertaking of authoritative scope, this work furnishes a (...) thorough history of the French reception of Heidegger’s thought. (shrink)

C'est sur le chemin étonnant et sinueux du célèbre Phénomène Humain que nous entraîne cet ouvrage, nous invitant à la table de l'Histoire : contexte ecclésial, oppositions intellectuelles notoires sur la marche de l'Univers, dédale des allers-retours entre Pierre Teilhard de Chardin et ses supérieurs à la recherche d'un nihil obstat" jamais décroché, et enfin, une publication post-mortem, au succès et au retentissement foudroyants. Se basant sur les archives privées de la Compagnie de Jésus et des documents inédits ou peu (...) connus, les auteurs reconstituent patiemment le fil et, au-delà des aspects historiques, offrent une analyse philosophique et théologique qui permet de prendre conscience de la richesse, mais aussi des limites de la pensée du célèbre jésuite, et, in fine, de sa fécondité pour la pensée actuelle"-- Back cover. (shrink)

Scholars of epistemology have identified two conceptions of epistemic injustice: discriminatory epistemic injustice and distributive epistemic injustice. The former refers to wrongs to one’s capacity as a knower that are the result of identity prejudice. The latter refers to violations of one’s right to know what one is entitled to know. This essay advances a third conception, formative epistemic injustice, which refers to wrongs to one’s capacity as a knower that are the result of or result in malformation—the undue restriction (...) of one’s formative capacities. The author argues that formative epistemic injustice is a distinctly educational wrong and that it brings to light important epistemic injustices that standard accounts of epistemic injustice either downplay or are unable to capture. This third conception of epistemic injustice is an important analytic tool for theorizing both epistemic injustice and educational justice. (shrink)

In her groundbreaking book, Epistemic Injustice, renowned moral philosopher and social epistemologist Miranda Fricker coined the term epistemic injustice to draw attention to the pervasive impact of epistemic oppression on marginalized social groups. Fricker’s account spurred a flurry of scholarship regarding the discriminatory impact of epistemic injustice and gave birth to a domain of philosophical inquiry that has extended far beyond the disciplinary boundaries of philosophy. In this interview, Fricker responds to questions posed by A. C. Nikolaidis and Winston (...) C. Thompson that address the ways in which epistemic injustice intersects with education as a human endeavour and social institution. In doing so, Fricker reflects on her motivations in writing her book more than fifteen years ago and explicitly addresses some of the most significant contributions of the concept of epistemic injustice as a tool for analysing issues in education. She also offers insights on the purpose of education, outlines educational manifestations of epistemic injustice, and discusses the virtues that educators must exhibit and inculcate in their students in order for epistemic justice to obtain. (shrink)

1. L'histoire de l'humain comme catastrophe écologique -- La catastrophe néolithique -- L'homme contre la Nature -- L'humanisme contre l'animal -- Une haine savante contre la Nature -- 2. Substituer des machines aux êtres vivants -- L'élimination de l'animalité -- Des technologies autistes, schizophréniques et paranoïaques -- 3. Machiner l'humain -- La préférence de l'homme pour des hommes artificiels : la parabole de James -- 4. Le post-humain comme point final du désastre humaniste -- La honte prométhéenne de Ginther Anders (...) -- Détruire non seulement la Nature mais aussi le souvenir qu'on pourrait en avoir -- 5. A quoi sert donc l'humain ? -- Remettre l'homme à sa place -- Décaper la morale -- La ressource animiste -- Perspectivisme et multinaturalisme -- Immersion de l'humain dans un monde tragique. (shrink)

Le concept au centre du dernier ouvrage d'Otfried Höffe publié en français est celui d'impératif catégorique juridique. Höffe souhaite, en effet, approfondir son apologie des principes juridiques catégoriques déjà developpée dans son précédent ouvrage Lajustice politiqueen éclaircissant ses sources kantiennes. Alors que dans l'ouvrage de 1991 la figure tutélaire de Kant était restée en retrait, Höffe a voulu expliciter son rapport à Kant ét montrer la façon dont la réflexion contemporaine sur le droit et le politique devrait elle-même se dire (...) kantienne. (shrink)

Le calcul de distance entre les textes repose souvent sur l'étude de fréquences ; ainsi, les diverses œuvres des historiens latins peuvent être caractérisées par des dénombrements de catégories grammaticales, comme, par exemple, les temps et modes verbaux ; nous proposons ici une autre méthode prenant en compte la répartition des formes verbales le long de l'axe syntagmatique et rendant compte des effets de succession, – enchaînements et ruptures –, au sein de l'ensemble ordonné que constitue le texte. Des exemples (...) mettront en évidence l'intérêt de la démarche quand il s'agit d'évaluer le poids des divers facteurs à l'origine des écarts entre textes : époque, auteur, genre littéraire…. (shrink)

Le réel, travaillé par une structure dissimulée sous le discours scientifique, technique et marchand que l'auteur érige à la dignité de concept sous le sigle "STM", impose sans vergogne les trouvailles les plus incertaines : équations financières douteuses, nucléaire civil et militaire, chaînes de Ponzi, génie génétique, NBIC etc. aboutissant en plus des inégalités, à la pollution industrielle planétaire de l'air, de l'eau et des aliments, du dépérissement des plantes, des animaux et des hommes. Supposant un sujet dont le discours (...) "STM" veut toujours se débarrasser, c'est le rôle de la psychanalyse de ne pas céder sur l'éthique, chacun ayant à répondre de la responsabilité de son inconscient non seulement là où ça parle, mais également là où ça revient sous la forme d'un réel répétitif et traumatique, celui de la catastrophe. (shrink)

Droit et morale Sous la direction de Dominique Bureau, France Drummond et Dominique Fenouillet Véritable « pont aux ânes de la pédagogie juridique », la question des relations qu'entretiennent Droit et Morale appelle une réponse doctrinale presque invariable: la séparation de principe n'exclurait pas l'influence réciproque. Le droit contemporain semble pourtant traversé par deux courants a priori antinomiques: ici, la référence morale est invoquée comme une sorte de « tabou » qui justifierait le retrait du droit, alors que, (...) là, elle est appelée en renfort pour justifier telle solution ou fonder telle réforme. C'est de cette étrange coexistence du « retour offensif » et du « tabou » qu'est née l'idée d'organiser un colloque sur le thème « Droit et Morale. Aspects contemporains » en privilégiant une approche interdisciplinaire. Le 4 juin 2010, dans le cadre des journées d'étude qu'il consacre au pluralisme, le Laboratoire de sociologie juridique de l'Université Paris II accueillait donc les réflexions croisées d'Olivier Descamps, Dominique Fenouillet, Michel Germain, Valérie Malabat, Horatia Muir Watt, Cécile Pérès, Marc Pichard, Jean-Emmanuel Ray et Jean-Louis Sourioux. L'ouvrage ici présenté s'est enrichi des contributions supplémentaires d'Éric Martin-Hocquenghem et de Mustapha Mekki. Puisse cette publication contribuer à éclairer les relations singulières qu'entretiennent le Droit et la Morale. Contributeurs Olivier Descamps Dominique Fenouillet Michel Germain Valérie Malabat Éric Martin-Hocquenghem Mustapha Mekki Horatia Muir Watt Cécile Pérès Marc Pichard Jean-Emmanuel Ray Jean-Louis Sourioux. (shrink)

L'idéalisme de Th. Hill Green.--Le pragmatisme, d'après W. James et M. Schiller.--La signification du pragmatisme.--Le problème religieux dans la pensée contemporaine.--Notes sur la pensée catholique au temps du modernisme.--Émile Boutroux.--Le rire, d'après M. Bergson.--L'idée du progrès universel.--La philosophie d'Octave Hamelin.--M. Émile Meyerson et l'xplication dans les sciences.--En marge de M. Brunschvicg.--Le rationalisme et l'idée de Dieu.

The controversy between the medical schools of Paris and Montpellier extends roughly from the death of Barthez (1806) to the publication of the Introduction to the study of experimental medicine of Claude Bernard (1865), with a peak during which the controversy merges with the polemic between Louis Peisse and Jacques Lordat (1840-1843). This study aims to document as accurately as possible the arguments that were exchanged during this controversy, by seeking their reasons and explaining how the experimental medicine in Paris (...) ultimately took the lead over the vitalism championed by the school of medicine in Montpellier. (shrink)

Diderot ne saurait être considéré comme l’un parmi d’autres des "matérialistes français" du XVIIIe siècle. Sa pensée ne s’inscrit en réalité ni dans la tradition cartésienne ni dans la tradition lockienne en matière de philosophie de la connaissance, contrairement à une tradition d’interprétations qu’on peut faire remonter à Marx dans la Sainte famille et qui s’est illustrée plus près de nous de plusieurs noms. Diderot écrivain, philosophe et encyclopédiste est ici étudié à l’occasion du tricentenaire de sa naissance, à travers (...) ses écrits – publics ou personnels – en cinq leçons ; un hommage par l’un des spécialistes de celui qui incarna peut-être le mieux, de son vivant déjà, le siècle des Lumières. (shrink)

This chapter, which provides a discussion on the phenomenological foundations of predicative structure, first introduces the different steps in Edmund Husserl's argument. It is noted that not all judgements can be equated with a nexus between a conceptual function and an argument. The predicative structure shows the orientation of consciousness towards one or more objects taken as a theme of interest and utterance. The genetic phenomenological perspective posits the question of the origin of predicative judgement within a much larger context. (...) Husserl's account amounts to granting a paradigmatic character to the theory of experience of ultimate individual substrates and to the theory of perceptual judgement. Levinasian phenomenology implies a radical rethinking of the primacy of the predicative apophansis. It is noted that language can never be taken as an independent and autonomous dimension. (shrink)

"La fonction littéraire a pu s'exercer dans le champ de la philosophie en développant le projet antique d'un Art poétique conforme à l'idéal de la République de Platon. Poètes, éducateurs, et philosophes se partagent la postérité de la Poétique d'Aristote, qui fonde progressivement une esthétique philosophique. Si Platon est le premier Socrate musicien en politique, Jacopo Zabarella incarne le lettré logicien, l'humaniste de la théorie péripatéticienne de la science et des arts, au seizième siècle. Tandis que Shaftesbury adoucit les moeurs (...) d'une époque en proie au fanatisme grâce aux leçons de Marc Aurèle et d'Horace. L'exemple d'Hellen Keller, sourde, muette, et aveugle avant l'âge de deux ans, nous montre quelles sont les nécessités liées à l'absence de l'expérience sensible. Le monde se partage à la condition d'une esthétique cognitive, grâce à la langue et à la littérature."--Page 4 of cover. (shrink)

À l'heure où tant de discours prônent des sociétés dites 'inclusives,' dans nos vies quotidiennes, la vulnérabilité est encore trop souvent perçue comme le versant négatif de l'autonomie, un moment de l'existence qu'il faut impérativement dépasser pour pouvoir construire l'identité d'un sujet libre et autonome. Et si, à l'inverse, la construction d'une identité forte ne pouvait advenir que grâce à l'articulation entre vulnérabilité, comme condition normale de l'existence, et autonomie? Fruit d'un travail collectif, cet ouvrage souhaite prouver, à l'aide de (...) la pensée de philosophes comme Paul Ricoeur, Emmanuel Levinas, Michel Henry, Martha Nussbaum ou encore Platon et Aristote, comment le déni de la vulnérabilité, bien que compréhensible, peut devenir "toxique" lorsqu'il n'est pas démasqué. Cela aussi bien pour l'individu que pour la société. Un livre qui croise de multiples regards, la philosophie, le droit, les sciences de la santé, la politique, pour éclairer la façon dont nos modes de vie et l'organisation de nos sociétés pourraient changer, y compris d'un point de vue pratique, si vulnérabilité et autonomie étaient considérées comme des moments indispensables et complémentaires du développement de l'identité du sujet."--Back cover. (shrink)

L'Autre on a l'impression que l'on sait ce que c'est, mais en fait on ne le sait pas. C'est l'un des concepts les plus communément utilisés, et pourtant l'un des plus méconnus. On l'utilise de façon automatique, comme s'il était évident, comme si c'était un universel, alors que c'est une construction culturelle. Ce livre tente enfin de comprendre l'Autre.

The analysis of identity in cases of memory loss, particularly in Alzheimer’s disease, sheds light on relevant philosophical and practical concerns, such as decision-making processes, autonomy, and the improvement of interaction with patients. Literature on psychological continuity recognizes identity when there are no disruptions in memory, which is certainly not the case in Alzheimer´s disease. Narrative identity, particularly in its relational and non-relational versions, delivers tools which are not exempt from difficulties. Either the caregivers’ narrative or the patient’s narrative is (...) dismissed. Furthermore, if there is a contradiction of narratives in relational theories, we are advised to either find the best narrative or seek agreement. However, one option rejects one narrative, while the other is unattainable in practice for the case in question. Hence, we propose drawing from ironism (Rorty, 1989), which suggests duality of dialogues when dealing with problems. This will be used to defend that the narratives of both, a person with Alzheimer and those close to them, are valid when constituting identity of the former. In this case, we will articulate and defend relational ironism, which allows us to embrace inconsistent narratives without seeking agreements. According to this, personal identity in this case is in constant tension between the narratives of those who suffer Alzheimer’s disease and the narratives of those close to them. We close illustrating possible benefits for how best to interact with patients. (shrink)