Rather than a return to Bergson, the ‘Kyoto manifesto’ argues for a renewed, expanded Bergsonism: a philosophical inquiry that lives up to the methodological standards set by Bergson, even if this implies prolonging some of his intuitions in different directions—possibly against himself. Several aspects of this endeavour are examined in turn: the meaning of ‘intuition’ and the prospects of speculative empiricism, the ontological scope of scientific theories, emergentism and the virtual, the relevance of space-time for duration, the place of metaphysical (...) imagination and its capacity to probe the utopian potential of a truly open science. (shrink)

Le concept d’espace-temps remplit chez Raymond Ruyer des fonctions diverses et ambivalentes. Il est envisagé ici comme schème explicatif commun à la physique et à la métaphysique, comme mythe philosophique formulant la question de l’unité du monde, enfin comme thème formel dans sa relation complexe au « trans-spatial » ainsi qu’à la notion bergsonienne de « durée ».

Can we ever truly answer the question, “Who am I?” Moderated by Alex Voorhoeve (London School of Economics), neuro-philosopher Elie During (University of Paris, Ouest Nanterre), cognitive scientist David Jopling (York University, Canada), social psychologist Timothy Wilson (University of Virginia),and ethicist Frances Kamm (Harvard University) examine the difficulty of achieving genuine self-knowledge and how the pursuit of self-knowledge plays a role in shaping the self.

En philosophie, l'impossible a un nom : c'est, depuis Kant, la "chose en soi". La notion n'a pas bonne presse. A peine introduite, elle a connu un discrédit durable. Curieuse idée en effet que celle d'une réalité reconnue comme inconnaissable sans être pour cela impensable. Et pourtant, la chose en soi résiste et ne cesse de revenir sous diverses dénominations : "matière", "facticité", "résistance", "inconstructible", etc. Aujourd'hui encore, son idée hante les débats, du côté de la philosophie comme des sciences (...) de la nature ou de l'anthropologie, chez les métaphysiciens comme chez les philosophes les plus réalistes. Il fallait donc la traiter pour de bon : c'est chose faite avec cette compilation, qui regroupe parmi les plus grands noms de la philosophie contemporaine afin de régler cette question qui touche à l'absolu, donc à toute pensée. (shrink)

Precisão, análise, enquete: estas noções carregam uma ideia da filosofia que mesmo os mais convencidos dos bergsonistas têm dificuldade para sustentar na prática, tão forte é a pressão que pesa sobre cada um para produzir uma filosofia identificável, suscetível de encontrar seu lugar no jogo dos sistemas. É que nas condições fixadas por Bergson, não poderia existir sistema senão “por provisão”, o tempo de uma questão.

Este manifesto, escrito a quatro mãos no contexto de um colóquio sobre Bergson organizado no Japão, visa inicialmente responder a uma simples questão: que significa, hoje, trabalhar à maneira de Bergson? Não se trata de uma pergunta sobre a dedicação para com o corpus bergsoniano ou quanto a certos temas que o seu pensamento permite renovar a compreensão, mas sim sobre o método que ele próprio recomenda. Este método foi aplicado diligentemente por Bergson no curso de suas investigações, particularmente quanto (...) ao seu trato com as ciências positivas, tanto as da vida quanto às do universo material em sentido amplo. No que diz respeito à função da imaginação metafísica, este manifesto refaz os passos de Bergson quanto a um empirismo não especulativo e verdadeiramente contemporâneo à inteligência científica. (shrink)

Wittgenstein n'a eu de cesse de critiquer la distinction entre géométrie pure et géométrie appliquée. Cette distinction a été notoirement défendue par les positivistes logiques qui, dans le cadre d'une théorie renouvelée de l'a priori, entendaient marquer une séparation nette entre les mathématiques (systèmes formels non interprétés) et la physique (systèmes interprétés, dotés d'une signification factuelle ou empirique). Les raisons de ce partage perdent leur évidence si l'on envisage la géométrie en action, comme une pratique où les règles ne peuvent (...) pas être considérées indépendamment des « coups » qu'elles règlent effectivement. Cette conception « syntaxique » de la géométrie éclaire la signification réelle du « conventionnalisme géométrique » attribué à Poincaré ; elle fait comprendre du même coup les distorsions introduites par les interprétations qui se sont appuyées de façon implicite ou explicite sur la distinction entre le pur et l'appliqué. (shrink)

Résumé Dans les débats métaphysiques contemporains, « endurer » et « perdurer » désignent deux manières irréductibles de persister dans le temps et de subir le changement. Parce qu’ils mobilisent différemment la forme de représentation « espace-temps », ces schèmes conceptuels révèlent peut-être deux figures ou deux aspects du temps lui-même.

When the German mathematician Hermann Minkowski first introduced the space-time diagrams that came to be associated with his name, the idea of picturing motion by geometric means, holding time as a fourth dimension of space, was hardly new. But the pictorial device invented by Minkowski was tailor-made for a peculiar variety of space-time: the one imposed by the kinematics of Einstein’s special theory of relativity, with its unified, non-Euclidean underlying geometric structure. By plo tting two or more reference frames in (...) relative motion on the same picture, Minkowski managed to exhibit the geometric basis of such relativistic phenomena as time dilation, length contraction or the dislocation of simultaneity. These disconcerting effects were shown to result from arbitrary projections within four-dimensional space-time. In that respect, Minkowski diagrams are fundamentally different from ordinary space-time graphs. The best way to understand their specificity is to realize how productively ambiguous they are. (shrink)