Liminaire -- Je serais content d'en savoir plus -- Un parcours philosophique -- Jeunesses -- Rhétorique -- L'École d'Athènes -- La fin d'une civilisation et l'orgasme -- Un héros de la Raison -- De Baïus, Jansenius et Geulincx à Samuel Beckett et Pascal Quignard -- Une fenêtre ouverte... sur la statue de Husserl -- La Dispute du Saint-Sacrement -- Itinerarium mentis -- Il y a -- La décision -- Ceci n'est pas une conversation -- Les expériences naturelles -- Le standard (...) technique et l'abstraction juridique -- Le scepticisme légitime? -- Une conversation première -- Intervalles -- La passiveté comme grain de folie -- La double affection philosophique -- Le grouillement -- De la consistance du Moi à l'effacement de soi -- Le caritatif -- L'insomnie -- La vérité recevable -- Les tomates-crevettes d'Emmanuel Lévinas ou l'Autre Banquet -- Bifurcations -- Style de vie. (shrink)
From inception to extinction, objective criteria regarding the defining characteristics of "personhood" are sought to justify responsibility. But, when we relate to others, what do we actually relate to? In The Ethical Significance of Illeity, L vinas's concept of illeity is used to argue that the responsibility owed to others flows not from an ability to comprehend the defining characteristics of "personhood" but from the fact that persons are ultimately "neutral" and beyond disclosure. Ethics should not be dominated by knowledge; (...) rather, the ethical relationship with the other should guide the progress of understanding. Philosophy is the wisdom of love at the service of love. (shrink)
Reproduit quatre conférences faites en 1946 et 1947 sous ce titre au Collège de philosophie, et interroge la notion de temps comme limitation même de l'être fini ou comme relation de l'être fini à Dieu (Electre).
Réinventer l'humanisme. Retrouver le sens de l'humain. Et pour y parvenir, redéfinir des notions simples l'Autre, l'amour, la liberté, la responsabilité... Humanisme de l'autre homme éclaire les grands thèmes de la pensée d'Emmanuel Lévinas. Texte intégral.
Les soixante-dix nations : tel était le thème choisi par le 27e colloque des intellectuels juifs de langue française. Quel sens prenait pour le judaïsme, conscient de procéder de l'Histoire sainte, sa présence à l'Histoire universelle, auprès des nations et parmi elles? Ce thème avait déjà été approché au cours de quatre rencontres précédentes. Le présent ouvrage reproduit les cinq " lectures talmudiques " qu'Emmanuel Levinas donna devant cet auditoire de 1981 à 1986. S'y ajoutent des textes consacrés à (...) l'exégèse rabbinique touchant l'amour du prochain et de l'étranger, au concept de " kénose ", mais aussi aux problèmes de l'intégration et de la distance que pose au judaïsme l'Europe issue du siècle des Lumières. Un débat réunissant en Hollande des penseurs juifs et chrétiens permet de souligner la féconde originalité, sur ce plan, de la pensée de Franz Rosenzweig. Et un entretien avec Françoise Armengaud aborde quelques thèmes essentiels de la philosophie juive dans le cadre de la philosophie générale. (shrink)
The collective works edited by Emmanuel Alloa and Adnen Jdey, Du sensible à l’oeuvre, and by Mauro Carbone, L’empreinte du visuel, meet the dual requirementimposed by reading the work of Merleau-Ponty today: on one hand, they extend the philosopher’s thought and highlight its obvious necessity in reading the mostcontemporary art; and, on the other hand, by not allowing themselves to be lulled by the gentle seduction of the writing, they emphasize the coherence of his thought andthe rigor of certain (...) of his key concepts such as style, resumption, flesh or individuation, which are the object of precise and unpublished studies. (shrink)
" Dans ce livre je parle de la responsabilité comme de la structure essentielle, première, fondamentale de la subjectivité. Car c'est en termes éthiques que je décris la subjectivité. L'éthique, ici, ne vient pas en supplément à une base existentielle préalable ; c'est dans l'éthique entendue comme responsabilité que se noue le nœud même du subjectif. (...) L'humanité dans l'être historique et objectif, la percée même du subjectif, du psychisme humain dans son originelle vigilance ou dégrisement, c'est l'être qui se (...) défait de sa condition d'être : le dés-intéressement. C'est ce que veut dire le titre du livre : Autrement qu'être. (...) Etre humain cela signifie : vivre comme si l'on n'était pas un être parmi les êtres. " Emmanuel Lévinas. (shrink)
Une négation qui se voudrait absolue, mais niant tout existant -jusqu’à l’existant qu’est la pensée effectuant cette négation même- ne saurait mettre fin à la « scène » toujours ouverte de l’être, de l’être au sens verbal : être anonyme qu’aucun étant ne revendique, être sans étants ou sans êtres, incessant « remue-ménage », pour reprendre une métaphore de Blanchot, il y a impersonnel, comme un « il pleut » ou un « il fait nuit ». Terme foncièrement distinct du (...) « es gibt » heideggerien. Il n’a jamais été ni la traduction, ni la démarque de l’expression allemande et de ses connotations d’abondance et de générosité. Il faut insister sur le caractère désertique, obsédant et horrible de l’il y a et sur son inhumaine neutralité.Neutralité à surmonter. Sortie recherchée dans ce livre. Analyses esquissées dans ce sens de la relation à autrui. (shrink)
Cette étude d’Emmanuel Levinas, parue en 1930, un an avant la traduction des Méditations cartésiennes, fut l’une des premières à faire connaître en France les notions fondamentales de la philosophie de Husserl. Elle expose la théorie phénoménologique de l’intuition, prise comme théorie de la vérité. La vérité est l’apparaître des choses mêmes par delà les images et les mots. En ce sens, la phénoménologie se veut le retour de la philosophie aux choses mêmes.Les analyses d’Emmanuel Levinas qu’on trouvera (...) dans le présent volume, et qui sont devenues aujourd’hui classiques, portent sur les ouvrages publiés du vivant du Husserl. Mais elles jetent une lumière vive sur les oeuvres posthumes du philosophe et elles sont un indispensable outil à la compréhension de la pensée contemporaine, encore marquée par l’héritage phénoménologique. (shrink)
L’ouvrage d’Emmanuel Renault s’inscrit dans un débat passionné et fécond, inauguré en 1971 par la parution aux États-Unis de la Théorie de la justice de John Rawls, sur la nature de la justice et le sens que peut bien revêtir dans nos sociétés contemporaines l’exigence de mener une vie juste. Dans ce débat, Renault fait entendre une voix qui puise son originalité et la pertinence de son questionnement dans sa radicalité. Il remet en cause notamment l’approche libérale contractualiste de (...) Rawls.. (shrink)
La question de Dieu dans la pensée de Husserl fut très tôt un objet d'attention pour la recherche phénoménologique, mais la diversité des textes est telle qu'il était nécessaire d'établir le dossier historique relatif à cette question. Bien évidemment, la mise en lumière de l'unité et de la continuité des analyses de Husserl sur Dieu est animée par une interrogation proprement spéculative : quelle place pour Dieu dans une philosophie descriptive qui se veut méthodologiquement athée? A partir du "je" transcendantal, (...) quel est l'accès possible à la pure phénoménalité de Dieu? Si Husserl décrit la transcendance de Dieu comme celle d'une Idée théorique, éthique et téléologique, il ne s'agit pas pour lui de s'en tenir aux reconstructions abstraites de la métaphysique, niais de revenir à l'expérience originaire de Dieu. La réduction phénoménologique ne demande pas de cesser de croire, mais elle rend possible une purification éthique de l'expérience religieuse qui permet d'élucider son sens. En cela, tout le projet contemporain d'un concept non ontologique de Dieu est redevable à Husserl d'avoir fait le premier pas décisif en affranchissant de tout en soi " et en montrant que la transcendance de Dieu ne peut être séparée de la vie intentionnelle dans laquelle elle s'annonce. Husserl ne confond pas pour autant philosophie et théologie, et la compréhension de Dieu comme évidence d'une Idée pratique infinie laisse ouverte la possibilité de la Révélation sans vouloir parler pour elle. (shrink)
Dans la pensée philosophique d'Emmanuel Levinas, le mot « Dieu » n'est pas inaudible. Il peut venir à l'idée. Il peut tomber sous le sens – en deçà de tout sens thématisé, à revers des prétentions souveraines de la conscience. À la condition toutefois que parvienne à être décrite l'intrigue anarchique que ce mot noue dans l'idée de l'Infini, dans le Visage, dans la Kénose du sujet, dans le Dire du verset ou l'Emphase de la métaphore.Les articles recueillis dans (...) cet ouvrage tentent, sous ces divers aspects, de décrire l'inouïe Transcendance de ce mot « Dieu » désormais arraché à toute archê – à tout fondement onto-théo-logique. Ils se hasardent aussi à suggérer les résonnances théologiques et bibliques de cet « autrement dire Dieu » préservant l'anarchie du Transcendant. C'est par le Haut que se noue tout vrai dialogue entre le philosophique et le théologique. (shrink)
Présente le parcours philosophique de Merleau-Ponty tant dans sa formation que dans ses objectifs. Ses références : Descartes, Leibniz, Gabriel Marcel. Ses concepts opératoires : le concret, l'incarnation, l'intentionnalité, les chiasmes.
Les études réunies sous le titre de En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger reflètent la première rencontre avec la phénoménologie et attestent les espoirs des premières découvertes, Nous n'avons pas cru devoir les retoucher en les réimprimant, Même les pages qui y concernent Heidegger, relatives à Sein und Zeit - et où rien de la dernière philosophie de Heidegger n'est encore pris en considération - ont été ainsi laissées sans changement. Mais nous avons ajouté à la présente réédition quelques (...) études récentes consacrées à Husserl sous le titre de Commentaires nouveaux. Elles traduisent une réflexion retournant fréquemment à l'œuvre husserlienne pour y chercher des inspirations, même quand elle s'en sépare. Les notions husserliennes d'intentionnalité et de sensibilité - nullement simples, ni même dépourvues d'équivoque, ni même de mystère, susceptibles d'accréditer jusqu'à l'idée d'une intentionnalité sans thématisation - nous semblent offrir des possibilités encore irréalisées. L'idée d'un conditionnement transcendantal selon lequel s'échelonnent entités et choses - au delà (dans le culturel) et en deçà (dans le sensible) de l'acte strictement intellectuel promet, en guise d'analyse intentionnelle, une nouvelle façon de passer d'une idée à l'autre. Ces recherches ont enfin rendu possibles quelques autres essais sur lesquels se termine le présent recueil. Ce sont les Raccourcis, projets de cheminements plus sinueux. (shrink)
Dans une célèbre conférence, Ludwig Wittgenstein affirme que l'éthique, répondant " au désir de dire quelque chose du sens ultime de la vie ", ne peut être une science. L'éthique serait-elle donc dénuée de sens? Serait-il vain pour un philosophe d'y consacrer ses réflexions? Non, car " elle porte témoignage d'un penchant de l'esprit humain ", que Wittgenstein estime " profondément respectable ". Il nous faut relire le Tractatus. La conception du sens et du non-sens qui y figure est devenue (...) le sujet d'un intense et acerbe débat. Allan Janik, qui préface le présent ouvrage, écrit : " Soyons reconnaissants à Emmanuel Halais de nous offrir une vue d'ensemble qui permet d'analyser les complexités de ce débat, ainsi qu'une défense lucide de la position de Wittgenstein dans sa relation historique à des penseurs tels que William James, Otto Weininger et Arthur Schopenhauer ". On découvre, au cœur de la pensée de Wittgenstein, l'énigme de l'existence. (shrink)
Écrite entre 386 et 390 dans l’effervescence de la découverte du néoplatonisme, la correspondance avec Nebridius témoigne, bien avant les Confessions, des questions philosophiques et spirituelles qui passionnaient Augustin au moment de sa conversion à la philosophie et au christianisme. Written between 386 and 390 during the excitement of his discovery of Neoplatonism, Augustine’s correspondence with Nebridius bears witness, well before the Confessions, to the philosophical and spiritual questions that fascinated Augustine at the time of his conversion to philosophy and (...) Christianity. (shrink)