Nietzsche, Friedrich Wilhelm, 1844-1900. The birth of tragedy out of the spirit of music - Criticism and interpretation ; Greek drama (Tragedy) - History and criticism.
Fıkıh literatüründe sünnet önemli bir yere sahiptir. Çünkü fıkhın temeli Hz. Peygamber tarafından atılmış ve fıkhın gayesini en iyi bilen ve uygulayan kendisi olmuştur. Bu sebeple şer’î amelî konularda hüküm istinbatı için müctehid imamlar, Kur’an’dan sonra sünnete başvurmuşlardır. Bununla birlikte müctehid imamlar, Hz. Peygamber’den gelen rivayetlerin bazılarını kabul ve onlarla amel etmede görüş ayrılıkları yaşamışlardır. Görüş ayrılıklarının temelinde ise sünnetin ekseriyetini teşkil eden haber-i vâhid vardır. Çünkü haber-i vâhid yapısal açıdan yalan, yanlışlık ve vehm ihtimali bulundurması yanında doğruluğu zan ile (...) sabit olması sebebiyle özellikle Hanefî usûlcülerine göre bilgi ifade etmez. Bu yönüyle haberi vâhid, mütevâtir haber kadar kuvvetli ve bağlayıcı olmayıp zannî bir bilgi ifade eder. Bu doğrultuda haber-i vâhid, “bilgi gerektirmez, zan gerektirir” şeklinde ifade edilmiştir. Bu ifade bağlamında şöyle bir soru ortaya çıkmaktadır: Haber-i vâhid, bilgi ifade etmediği halde, onunla amel edilmesi mümkün müdür? Bu sorudan hareketle zan ifade eden haber-i vâhidin hücceti ve onunla amel edilmesinin mümkün olup olmadığını, mezheplerin haber-i vâhide yaklaşımlarının nasıl olduğunu ve bu durumun cenaze bahsine ilişkin hükümlere nasıl yansıdığını ortaya koymak amacıyla bu çalışma ele alınmıştır. Dolayısıyla bu çalışmanın konusu, haber-i vâhidin hücceti için mezheplerin ileri sürdüğü farklı şartlar ve bu şartların hükümlere -cenaze namazı özelinde- etkisi ile sınırlıdır. Yöntem olarak öncelikle kavramsal çerçevede haber-i vâhidi tanımlamak, bilgi değerini ortaya koymak ve mezheplerin onunla hücceti noktasında benimsedikleri şartları tespit etmek amacıyla ilgili mezheplerin usûl eserleri incelenmiştir. Daha sonra mezheplerin benimsediği bu usûlî yöntem, cenaze bahsindeki yerini belirlemek üzere ilgili mezheplerin fürû kitapları taranmıştır. Bu metottan hareketle mezheplerin usûlde benimsediği ilkenin fürû meselelerine nasıl yansıdığı, haber-î vâhidin zannî bilgi ifade etmesine rağmen onunla amel etmenin gerekçesi ve cenazeye ilişkin bazı hükümlerde mezheplerin farklı hüküm benimsemelerinin nedeni ortaya konulacaktır. (shrink)
En portant l’attention sur la ville de Troyes, petite cité manufacturière et commerçante du département de l’Aube, entre 1820 et 1850, cet article examine l’offre publique d’enseignement mathématique à l’échelle de la ville afin de mettre en lumière d’éventuelles circulations mathématiques entre les divers types d’institutions post-élémentaires – primaire, secondaire, technique – qui la composent. Il montre ainsi l’existence d’interrelations entre ces filières d’enseignement dont les modalités et les normes d’enseignement sont a priori distinctes, compte tenu de la spécificité de (...) leurs publics et de leurs finalités différenciées, et dont il est généralement admis qu’elles n’ont guère de rapports entre elles du fait des cloisonnements institutionnels qui prévalent à cette époque. Les circulations mathématiques observées sont d’abord des circulations d’enseignants d’une institution à l’autre, liées à la pluriactivité enseignante de nombre d’entre eux. Avec les individus, ce sont aussi des savoirs, des pratiques, des habitudes de travail qui franchissent les frontières institutionnelles et se confrontent éventuellement à d’autres systèmes de normes. (shrink)
Après avoir consacré à Descartes de nombreuses études, parmi lesquelles les monumentales L’homme des passions (Albin Michel, 1995) et Les Méditations métaphysiques de Descartes (PUF, 2005), ainsi que, plus récemment, Le style de Descartes (Manucius, 2013), Denis Kambouchner nous offre Descartes n’a pas dit. Ce livre contient un errata des propos prêtés à Descartes dans l’enseignement, dans les représentations collectives, dans des publications généralistes ou même dans certains travaux spécialisés, et propose de corriger quelques-unes des erreurs les plus sérieuses. D’après (...) Kambouchner, la philosophie cartésienne, en réalité très nuancée et raffinée, est régulièrement victime de simplifications excessives. (shrink)
Ce qui compte, ce n'est pas la question "aristocratique" des fondements d'une proposition, mais la question "démocratique" de la valeur de ses conséquences pratiques : en morale, ce n'est pas l'expérience, mais notre conscience qui décide d'accepter telle ou telle conséquence. Rawls oppose déontologie et téléologie : la première classe de théories définit le juste indépendamment du bien, la seconde le définit comme maximisation du Bien. Mais les approches déontologiques ne sont pas anti-conséquentialistes : "Ne pas prendre en compte les (...) conséquences serait irrationnel, fou". Toute théorie morale rationnelle est une "morale de la responsabilité", et non de la conviction, même si certains énoncés de base de l'intuition sont pour nous des "points fixes". Le conséquentialisme n'est pas nécessairement utilitariste, car l'on peut vouloir minimiser l'injustice. Ces considérations sont appuyées sur l'analyse de plusieurs exemples juridiques, dont celui de la responsabilité civile. (shrink)
Dans son dialogue Sur le Bien (19 F = fr. 11 dP), Numénius écrit que le dieu qui est « deuxième et troisième est un ». Par là, il désigne un dieu considéré selon deux aspects qui correspondent à la double orientation de son attention. Dans le second, il est tourné vers le monde et joue le rôle de démiurge. Selon la plupart des chercheurs, ce démiurge serait à identifier à l’âme du monde que les fragments parvenus du dialogue ne (...) mentionnent pas. L’article montre que cette interprétation ne rend peut-être pas compte du propos de Numénius. Il indique les raisons théoriques et polémiques expliquant qu’en réalité, même si le démiurge a la fonction de l’âme du monde, Numénius ne l’identifie pas avec celle-ci. Il veut définir les principes qu’il identifie à l’être, conçu comme incorporel. Le mouvement intrinsèque à l’âme et l’immanence qui la caractérise, d’après la tradition platonicienne que suit Numénius et la tradition stoïcienne à laquelle il s’oppose, interdisent de donner à cette âme le statut de pur intelligible – le lui accorder serait précisément céder à l’immanentisme et au corporalisme stoïciens. Enfin, il n’est pas davantage utile de reconnaître dans le second aspect du deuxième dieu, un moment nommé « troisième dieu » dans le dialogue, le troisième dieu que Numénius aurait identifié au monde d’après le témoignage de Proclus (29 T = fr. 21 dP). Ce troisième dieu-là peut réellement correspondre au monde dont Platon fait un dieu, à condition que ce monde soit considéré comme le produit du seul intellect, ordre (κόσμος) qui comporte certes une âme, et même un intellect en elle, mais qui n’est réduit ni à l’une ni à l’autre. (shrink)
Dans sa traduction partielle du Timée de Platon, Cicéron traduit le terme grec οὐσία par aeternitas et materia. Ces choix de traduction sont particulièrement intéressants à étudier puisqu’il n’existe pas de traduction fixe d’οὐσία en latin à l’époque de Cicéron – il n’est, en effet, pas à l’origine du néologisme essentia. Pourquoi Cicéron choisit-il deux termes latins pour traduire un même mot grec? Pourquoi deux mots si différents à la fois l’un de l’autre et du terme οὐσία? Quelle compréhension du (...) concept d’οὐσία, mais aussi du Timée, cette traduction induit-elle? Nous étudions dans cet article chacune des deux traductions latines et tentons de montrer que Cicéron est influencé par le contexte dans ses choix de traduction. Dans le « prélude » du discours de Timée, il traduit οὐσία par aeternitas lorsqu’il considère que le terme grec, opposé à γένεσις, correspond au participe substantivé τὸ ὂν ἀεί, γένεσιν δὲ οὐκ ἔχον. En traduisant οὐσία par aeternitas en 29c3, il fait du sème de l’éternité une caractéristique discriminante d’οὐσία, qui correspond également au modèle intelligible du monde. Dans le cas de materia, le mot latin traduit l’οὐσία dans le cadre du mélange de l’âme du monde par le démiurge dans un cratère. Cicéron choisit le terme materia qui sert généralement, en contexte philosophique, à désigner une matière disponible pour prendre la forme qu’on veut lui donner, selon différentes doctrines. Nous tentons de montrer que le contexte de la métaphore du mélange pousse Cicéron à considérer le terme οὐσία comme une « substance » qui entre dans la composition d’un mélange. Ces deux traductions d’οὐσία montrent que l’Arpinate choisit chacun des termes latins selon le sens précis qu’il donne à οὐσία, en fonction du contexte philosophique mais aussi en fonction du registre du discours. (shrink)
In an excerpt preserved by John Stobaeus in the chapter of the Anthologion entitled Peri tôn eph’hêmin, Porphyry addresses the issue of the origin of evil within the context of a broader investigation of individual autonomy : is it enough to envisage man as a subject with the freedom to act in order to make him responsible for evil and thus to free God of any responsibility with regard to the ills besetting individuals? An answer to this question is provided (...) on the basis of a comparative reading of the Myth of Er and of Homer. The conclusion reached is that evil is not intrinsic to human nature, but rather concerns certain forms of existence which individuals opt for when they disregard the divine and forego rationality. Consequently, God is not responsible for evil.The exegetical and argumentative strategy adopted by Porphyry in order to support this answer suggests that his stance is a polemical one, targeting Stoics in particular. Against Chrysippus’ reading of the same verses from Homer, which leads to a deterministic perspective, or at any rate one likely to prove inconsistent, Porphyry offers an interpretation of Homer as a coherent thinker and a forerunner of Plato : Homer is seen to have proposed a kind of dichotomy between the self-determination and the necessity that characterise the life of the soul, and as having assigned individuals the faculty of choosing between virtue and vice, thus making them ultimately responsible with regard to evil. (shrink)
Les Lecons sur la logique, donnees par Hegel dans l'ete 1831, quelques mois avant sa mort, livrent son ultime pensee dans le domaine de cette science qui constitue l' ame du systeme. Le texte de l'abrege encyclopedique n'est, comme il l'ecrit a Cousin, qu'une suite de theses, dont le developpement et l'eclaircissement est reserve aux cours. On trouve donc, dans les rares manuscrits et cahiers de ses etudiants, le veritable echo de l'enseignement et des explications du maitre, permettant de comprendre (...) de nombreux paragraphes commentes par Hegel de maniere nouvelle selon les annees. Les notes de cours prises par Karl Hegel, son propre fils et son etudiant alors, fiables, completes et homogenes, sont l'un des deux seuls temoignages des lecons faites sur la base de la derniere edition du manuel encyclopedique (1830). Leur interet est d'autant plus grand que ces lecons sont professees durant la periode d'elaboration de la seconde edition de la Doctrine de l'Etre de la Science de la Logique qui paraitra en 1832. Elles beneficient donc de cette proximite qui leur confere une clarte singuliere due a la maturation profonde de la pensee hegelienne. Retrouvees et publiees recemment par des membres du Hegel-Archiv de Bochum, ces pages, traduites par les chercheurs du Centre Alpin de Philosophie Allemande (Universite de Grenoble2 - ENS-LSH), constituent donc un outil indispensable a la comprehension de la Logique que Hegel a enseignee tous les ans, de 1818 a sa mort. (shrink)
Liminaire -- Je serais content d'en savoir plus -- Un parcours philosophique -- Jeunesses -- Rhétorique -- L'École d'Athènes -- La fin d'une civilisation et l'orgasme -- Un héros de la Raison -- De Baïus, Jansenius et Geulincx à Samuel Beckett et Pascal Quignard -- Une fenêtre ouverte... sur la statue de Husserl -- La Dispute du Saint-Sacrement -- Itinerarium mentis -- Il y a -- La décision -- Ceci n'est pas une conversation -- Les expériences naturelles -- Le standard (...) technique et l'abstraction juridique -- Le scepticisme légitime? -- Une conversation première -- Intervalles -- La passiveté comme grain de folie -- La double affection philosophique -- Le grouillement -- De la consistance du Moi à l'effacement de soi -- Le caritatif -- L'insomnie -- La vérité recevable -- Les tomates-crevettes d'Emmanuel Lévinas ou l'Autre Banquet -- Bifurcations -- Style de vie. (shrink)
Le but de cet article est de poser la question du rôle des jouets dans la pensée de Walter Benjamin et d’esquisser une réponse. Bien entendu, pareille tâche serait inutile si l’auteur lui-même, en son temps, s’était expliqué à ce sujet. Cela ne semble pas être le cas. Certes, l’intérêt de Benjamin pour la chose est connu et incontestable : il y revient fréquemment dans ses recensions, dans ses œuvres fragmentaires, dans ses pièces radiophoniques, de même que dans les nombreux (...) petits écrits po... (shrink)