Zusammenfassung. Die niederländische Euthanasie-Politik erzeugt immer wieder Verwunderung in anderen Ländern: Grundsätzlich stellt Euthanasie sowohl in den Niederlanden als auch im Ausland einen strafbaren Tatbestand dar. Und hier wie dort werden unter bestimmten Umständen derartige Fälle geduldet. Im Ausland geschieht diese Duldung, falls überhaupt geduldet wird, im allgemeinen stillschweigend und inoffiziell. Die niederländischen Behörden dagegen regeln aktiv und öffentlich diejenigen Fälle von Euthanasie, in denen keine Strafverfolgung eingeleitet wird. Man gibt im voraus an, unter welchen Umständen der (...) betreffende Arzt keine Strafverfolgung zu befürchten hat. Mit der vorliegenden Abhandlung wird mittels eines kurzen Rückblicks in die Geschichte der früheren Republik der Niederlande eine historische Erklärung des typisch niederländischen Phänomens des gedogen gegeben. Im Anschluß wird aufgezeigt, inwieweit gedogen im Bereich der niederländischen Euthanasie-Politik zum Tragen kommt. (shrink)

Ist Euthanasie moralisch erlaubt? Drei Rückfragen sind hier notwendig: Welche Art vonEuthanasie? (Frei willige/unfreiwillige/nicht-frei willige?) Und: Nach Maßgabe welcher moralischer Prinzipien? (Heiligkeit des Lebens oder Lebensqualität?) Und: Wonach soll sich der Euthanasie-relevante Wert eines Lebens bemessen? (Eigen- oder Fremdperspektive?).

Ist Euthanasie moralisch erlaubt? Drei Rückfragen sind hier notwendig: Welche Art vonEuthanasie? (Frei willige/unfreiwillige/nicht-frei willige?) Und: Nach Maßgabe welcher moralischer Prinzipien? (Heiligkeit des Lebens oder Lebensqualität?) Und: Wonach soll sich der Euthanasie-relevante Wert eines Lebens bemessen? (Eigen- oder Fremdperspektive?).

Dans le débat sur l'euthanasie, la passion l'emporte souvent sur la réflexion. Donner la mort, ou se donner la mort : voilà des actes qui sont loin d'être anodins. Le développement technologique des soins intensifs place aujourd'hui le médecin devant la possibilité, sinon l'obligation, de gérer la vie finissante. Au-delà des difficultés issues de cette situation nouvelle, le terme même d'" euthanasie " est lourd d'ambiguïtés. S'il désigne communément les procédés destinés à rendre la mort plus douce, diverses (...) pratiques s'en inspirent, qui peuvent être radicalement opposées d'un point de vue éthique. Geste de liberté individuelle, suicide, meurtre ou délivrance : la violence des arguments fait écho à celle de l'enjeu. Pour tenter d'y voir clair, une vingtaine de spécialistes d'horizons divers - médecins, psychologues, juristes, infirmières, psychiatres et représentants des religions - ont constitué pendant plusieurs années un groupe de travail collectif. Confrontant leurs convictions et leurs approches, parfois éloignées, souvent complémentaires, dans une volonté de dépassionner le débat, ils ont construit une réflexion approfondie sur la fin de vie, les soins palliatifs et l'accompagnement des mourants. Original et accessible à tous, cet ouvrage propose, face au désarroi des soignants et à la détresse des familles, une vision apaisée de la fin de vie, qui s'appuie sur la dignité de chaque personne. (shrink)

Eine philosophische Diskussion der Euthanasie muß unterscheiden: zwischen aktiver und passiver Euthanasie, zwischen Heiligkeit des Lebens und der Heiligkeit der Autonomie oder Selbstverfügung, zwischen Recht und Moralität, zwischenBarmherzigkeitund Gerechtigkeit für Patienten und Barmherzigkeit und Gerechtigkeit für deren Angehörige. Meggle beachtet keine dieser Unterscheidungen oder vericennt ihre Bedeutung, und er löst nicht einmal seinen Anspruch ein, aus der „Eigenperspektive des Euthanasanden" zu argumentieren.

Eine philosophische Diskussion der Euthanasie muß unterscheiden: zwischen aktiver und passiver Euthanasie, zwischen Heiligkeit des Lebens und der Heiligkeit der Autonomie oder Selbstverfügung, zwischen Recht und Moralität, zwischenBarmherzigkeitund Gerechtigkeit für Patienten und Barmherzigkeit und Gerechtigkeit für deren Angehörige. Meggle beachtet keine dieser Unterscheidungen oder vericennt ihre Bedeutung, und er löst nicht einmal seinen Anspruch ein, aus der „Eigenperspektive des Euthanasanden" zu argumentieren.

Dans les services de soins intensifs, la prise en charge des grands prématurés conduit l’équipe soignante à décider l’arrêt des thérapeutiques chez un nouveau-né dont le pronostic est celui d’un handicap lourd. Le problème éthique dans cette situation clinique est différent de celui de l’euthanasie chez l’adulte. L’article récuse en outre la pertinence de la distinction entre euthanasie active et passive : le terme d’euthanasie doit être réservé à l’induction délibérée d’un processus de mort différent de celui (...) dans lequel le patient est naturellement engagé. (shrink)

Amsterdam University Press is a leading publisher of academic books, journals and textbooks in the Humanities and Social Sciences. Our aim is to make current research available to scholars, students, innovators, and the general public. AUP stands for scholarly excellence, global presence, and engagement with the international academic community.

Euthanasia and psychological suffering: empathy beyond any taboo? Nowadays, when facing the death wish of a patient, a psychiatrist in Belgium or the Netherlands may legally initiate euthanasia. Proponents of this situation argue that a psychiatric patient’s autonomy and the seriousness of his or her suffering ought to be acknowledged and taken fully seriously. A psychiatrist’s consent to euthanasia will here have to be grounded on an assessment of psychological suffering that cannot be purely medical in character, which in turn (...) will have to depend, for a good deal, on empathy. However, a closer look at such empathy uncovers various paradoxes and leads to the conclusion that a psychiatrist with the kind of empathy that is appropriate to his or her role, i.e., ‘cognitive’ empathy, will resist rather than go along with the patient’s death wish. (shrink)

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De nos jours, les sociétés mandatent fortement la médecine, par des législations variées – sédation, euthanasie, aide médicale à mourir –, pour construire la fin de vie d'autrui à sa demande. L'éthique se trouve de plus en plus sollicitée dans les pratiques soignantes. Mais quelle éthique? Une accumulation de principes? Une éthique réduite à la seule normativité juridique, à un protocole? S'efforçant de réfléchir à quoi se trouvent aujourd'hui confrontés les professionnels s'ils deviennent, dans les faits, les "gardiens" du (...) sens de l'existence de celui, celle qui n'en peut plus, peut-on se contenter de la seule raison pour déployer la signification d'une action? S'il importe de rendre compte en raison des motifs d'une décision, d'un acte, ces derniers s'inscrivent aussi dans un registre plus large, celui de la spiritualité. C'est la voie qu'explore cet ouvrage : comment faire habiter ensemble l'éthique et la spiritualité pour penser la demande et les modalités de réponse à la construction contemporaine du mourir? (shrink)

On the 16th of May 2002, the Belgian House of Representatives approved of a Bill on euthanasia. Belgium is now the second country in the world, next to the Netherlands, that has legislation which under certain conditions legitimizes euthanasia. In this article the Belgian legislative procedure on euthanasia is looked upon from a political point of view. To be able do so first of all the legal context on euthanasia before the new bill was approved of has to be discussed. (...) Then the political history of the process of legal change with regard to euthanasia is analysed from 1980 onwards. And finally the Belgian process of legal change on this subject is compared with the process of legal change in the Netherlands. (shrink)

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Dire que la question de l'euthanasie est une banalité. Le sujet semble usé, chaque nouvelle réflexion vaine. Il est toutefois possible de l'aborder sous un angle neuf, à condition de sortir du clivage traditionnel entre les tenants du "pour" et les tenants du "contre". Parce qu'à côté des tenants de la légalisation de l'euthanasie et de ses contradicteurs, un très grand nombre de malades, de personnes handicapées, de personnes vieillissantes, de familles, de proches et de professionnels de santé (...) pensent que les choses ne sont pas si évidentes. Il y a là une autre façon de penser l'euthanasie en train de chercher ses mots, ceux de la vulnérabilité humaine, les mots des gens ordinaires de la vie. Ce que chacun a d'important à dire, il est important d'en prendre connaissance, et d'appliquer une éthique attentive aux expressions singulières, aux formes de vie. (shrink)

Zusammenfassung. In der Debatte um die Sterbehilfe wird oftmals eine Position vertreten, in der die sogenannte passive und indirekte Sterbehilfe akzeptiert werden, während zugleich die aktive Form zurückgewiesen wird. Das Problem besteht nun darin, dass zumindest einige der gängigen Argumente, die zur Verteidigung einer solchen Haltung vorgebracht werden, nicht schlüssig sind. Drei Typen von Fehlern werden untersucht. Erstens: Einige der Argumente, die gegen die aktive Sterbehilfe vorgebracht werden, untergraben, wenn sie ernst genommen werden, auch die befürwortete passive und indirekte Sterbehilfe. (...) Dies gilt etwa hinsichtlich der behaupteten Manipulierbarkeit des Patientenwillens. Zweitens: Die Ablehnung der aktiven Sterbehilfe beruht z.T. auf empirischen Daten, die zu diesem Zweck nicht geeinget sind. Der Verweis auf die Euthanasiepraxis in den Niederlanden zur Erhärtung sogenannter Dammbruchargumente wäre ein Beispiel. Drittens: Einige der Einwände gegen die aktive Sterbehilfe fußen auf Annahmen, die unserem empirischen Wissen widersprechen, etwa im Bereich der Motive von Patienten für die Bitte um Sterbehilfe. Wer also die oben genannte Sichtweise verteidigen will, muss haltbarere Argumente vorlegen. (shrink)

Dans le contexte social et politique actuel, n'est-il pas nécessaire que les soignants réfléchissent à leur pratique au cas où le législateur envisagerait une dépénalisation de l'euthanasie? Ce livre relate le parcours effectué par des médecins de soins palliatifs qui se sont confrontés à cette question. II expose une réflexion basée sur la pratique clinique en institution et à domicile. Il est une invitation pour le lecteur à un cheminement, certes personnel, mais aussi collectif. Les champs concernés sont variés (...) : analyse de la volonté de mourir, identification de typologies de situations, propositions de soins et d'accompagnement, recherche d'alternatives à l'euthanasie, élaboration de compromis, approfondissement des repères du soin... La question de la transgression est aussi abordée. En effet, les auteurs demeurent opposés à une dépénalisation de l'euthanasie. Pour autant, peut-on, dans des situations exceptionnelles, défendre la légitimité d'un homicide, que le cadre légal soit modifié ou non? l'eut-on énoncer des repères pratiques et éthiques pour construire au mieux la délibération? Au terme de leur travail, les auteurs s'interrogent plus généralement sur le développement des soins palliatifs en cas de dépénalisation de l'euthanasie. Ce livre s'adresse à tous les publics. En effet, si le législateur décide de dépénaliser l'euthanasie, cela modifiera certes les conceptions du soin, mais aussi les modalités du "vivre ensemble". Si l'interdit de l'homicide n'est plus un repère collectif, chaque citoyen, chaque soignant, chaque équipe devra constituer ses propres repères afin de déterminer ce qui fait sens ou non sens pour le patient, ses proches, mais aussi pour l'ensemble de la société. (shrink)

The author maintains that the liberal argument advanced by Dworkin et al. implies a more general moral right, one that is not restricted to people in their terminal phase. The author then discusses Velleman's claim that this argument is subject to the following incoherence: invoking the idea that death is a benefit for a person implies that the person in question is endowed with a value that death would destroy. The author shows that the apparent plausibility of this counterargument is (...) due to a confusion between different evaluative concepts. (shrink)

Rights are not redundant elements of a plausible utilitarian theory and the right to life is an inseparable companion of the rights to nourishment and to medical care. The deeper reason for this thesis is the interdependence of values concerning vitality. In this perspective it is inconsistent to say that the (normal) newborn is unable to have a right to life, but has a right to be fed. The hidden premise of Singer’s rebuttal of involuntary euthanasia is a theory of (...) rights as vetoes against imposed benefits. Without openly subscribing to such a theory there is no answer to ‘logical slippery slope’ arguments and no protection against dangerous ‘quality of life’ considerations as a basis of decisions over life and death. (shrink)