According to Brentano, logic, ethics and aesthetics are practical normative sciences, and they correspond to the three classes of psychic phenomena. But if a judgment or a love may be correct or incorrect, it seems more difficult to speak of a correct representation as this class of phenomena ignores a polarity such as right / wrong or good / bad. Brentano speaks nevertheless from the aesthetical “value” of representations. Aesthetics could in this way be considered as part of a general (...) theory of value; but compared to ethics the specificity of this science tends to vanish. Another way to consider the question is to remember that the distinction among the three classes of psychic phenomena is only formal. It means that one has to question more precisely the very nature of representation and especially its relation to feeling. (shrink)
According to Brentano, logic, ethics and aesthetics are practical normative sciences, and they correspond to the three classes of psychic phenomena. But if a judgment or a love may be correct or incorrect, it seems more difficult to speak of a correct representation as this class of phenomena ignores a polarity such as right / wrong or good / bad. Brentano speaks nevertheless from the aesthetical “value” of representations. Aesthetics could in this way be considered as part of a general (...) theory of value; but compared to ethics the specificity of this science tends to vanish. Another way to consider the question is to remember that the distinction among the three classes of psychic phenomena is only formal. It means that one has to question more precisely the very nature of representation and especially its relation to feeling. (shrink)
Uexkull’s famous umwelt theory, which is simultaneously a theory of meaning, remains almost unknown in American environmental thought. Thepurpose of this article is to create a dialogue between the umwelt theory – a source of inspiration for biosemiotics – and one of the major figures of the environmental thought, namely Aldo Leopold. The interest of this dialogue lies in the fact that the environmental thought has much to gain by relying on Uexkull’s theory of meaning and, conversely, that Leopold’s land (...) ethic is likely to extend Uexkull’s thought in terms of ethics. (shrink)
J. C. Dannhauer estimait nécessaire d'adjoindre une " nouvelle cité " à l'Organon aristotélicien, et J. Clauberg de donner un prolongement à la méthode cartésienne pour prendre en compte le caractère intersubjectif de notre accès à la connaissance. Admettre le fait que nous ne cheminons jamais seuls sur la voie qui nous y conduit ne contredit pourtant pas le geste plus classique de Descartes, ou de Malebranche par exemple, qui met l'accent sur la nécessité de se déprendre de ce que (...) l'" on " pense : il en est le pendant. Descartes s'adresse lui-même dans ses ouvrages à des lecteurs, et l'on sait que la lettre préface des Principes de la philosophie ne dédaigne pas leur indiquer précisément, quoique succinctement, la méthode correcte à laquelle doit obéir leur lecture pour en saisir le sens. À cet égard, et dans un contexte qui est également constitué par les débats théologiques de l'époque relatifs à l'interprétation de l'Écriture, l'apport de Dannhauer et de Clauberg tient au fait qu'ils ont élaboré cette partie de la logique visant à déterminer le sens des textes et plus largement des discours d'autrui, et qu'ils qualifient, avant Schleiermacher, d'herméneutique. À partir de contributions destinées à clarifier leur projet d'une herméneutique générale, cet ouvrage propose la première traduction de la remarquable troisième partie de la Logica de Clauberg consacrée à l'herméneutique qu'il appelle " analytique ". (shrink)
J. C. Dannhauer estimait nécessaire d'adjoindre une " nouvelle cité " à l'Organon aristotélicien, et J. Clauberg de donner un prolongement à la méthode cartésienne pour prendre en compte le caractère intersubjectif de notre accès à la connaissance. Admettre le fait que nous ne cheminons jamais seuls sur la voie qui nous y conduit ne contredit pourtant pas le geste plus classique de Descartes, ou de Malebranche par exemple, qui met l'accent sur la nécessité de se déprendre de ce que (...) l'" on " pense : il en est le pendant. Descartes s'adresse lui-même dans ses ouvrages à des lecteurs, et l'on sait que la lettre préface des Principes de la philosophie ne dédaigne pas leur indiquer précisément, quoique succinctement, la méthode correcte à laquelle doit obéir leur lecture pour en saisir le sens. À cet égard, et dans un contexte qui est également constitué par les débats théologiques de l'époque relatifs à l'interprétation de l'Écriture, l'apport de Dannhauer et de Clauberg tient au fait qu'ils ont élaboré cette partie de la logique visant à déterminer le sens des textes et plus largement des discours d'autrui, et qu'ils qualifient, avant Schleiermacher, d'herméneutique. À partir de contributions destinées à clarifier leur projet d'une herméneutique générale, cet ouvrage propose la première traduction de la remarquable troisième partie de la Logica de Clauberg consacrée à l'herméneutique qu'il appelle " analytique ". (shrink)
De la scolastique médiévale au XIXe siècle, la tradition philosophique a cherché à saisir l'unité des directions en lesquelles elle se déploie à travers des métaphores, celle de l'arbre par exemple, ou en élaborant des systèmes dont le XXe siècle semble bien avoir fait le deuil. Comment donc penser l'hétérogénéité de ces directions, qui font l'ampleur d'une pensée, si ce n'est en les reconduisant à des modalités de l'existence qui en constituent le sol? Cet ouvrage s'est ainsi proposé de recueillir (...) le déploiement de la philosophie lorsqu'elle pense le mythique, l'esthétique et le logique, en partant de cette réflexion sur l'existence. Publié en l'honneur de Maryvonne Perrot, il se clôt par un triple hommage à sa personne, le premier d'entre eux témoignant du rayonnement international qu'elle a contribué à donner au Centre Gaston Bachelard, et ainsi à l'Université de Bourgogne. (shrink)
Le XXe siècle a été celui d'un éclatement sans précédent des formes traditionnelles de l'art, et donc aussi de son essence ou de son "idée". Est-ce à dire qu'un héritage entier de sens et de culture a été dilapidé en cet âge qu'on a dit être celui de la "fin de l'art"? Doit-on au contraire penser qu'héritage il y a bel et bien eu, sur un mode critique et selon des logiques qui ne firent peut-être pas sans raison? Loin d'être (...) dépourvus de sens, les signes contemporains de l'art - restes, bribes, traces, "symptômes" divers - sollicitent en fait plus que jamais les interprétations. C'est pourquoi nous avons estimé pouvoir, et même devoir, poser les questions suivantes : - Que fait donc l'art, de lui-même et de son histoire, à l'époque de son an-archie eidétique? - Que peuvent en dire aujourd'hui les théories esthétiques et philosophiques? - Sous quelle forme de fidélité critique à leur tradition respective le peuvent-elles? (shrink)
Ce recueil vise à interroger un versant moins connu, mais essentiel, de la pensée de Gadamer, sa méditation des philosophes grecs, des Présocratiques à Plotin, qui occupe un tiers de ses œuvres complètes.
L'omniprésence des images dans la société mass-médiatique est corrélative de leur évanescence et du constant renouvellement qui conditionne le processus de leur consommation. Leur omnipotence se réduit ainsi à celle de stimuli destinés à induire des comportements. Or, il convient d'autant plus de revenir d'une telle exténuation de l'image que cette dernière constitue l'une des dimensions essentielles du déploiement de la vie humaine. L'image est traditionnellement rapportée à l'activité imaginante d'un sujet. Mais, s'il est vrai que l'étoffe des hommes et (...) des choses qui se donnent à voir dans le paraître sensible d'une image n'existe pas coupée d'un tel paraître, l'esthétique relève aussi de l'ontologie et sa tâche est de nous ré-apprendre à contempler les images. Au regard de la clarté et de la distinction conférées par la théorie à notre appréhension des choses, la détermination positive des images ne tient-elle pas en effet au fait que c'est dans leur dimension qu'il nous est donné de faire l'expérience vive du paraître de ces choses, jusqu'à l'extrême de l'horreur, du merveilleux et du sacré? (shrink)
Uexkull’s famous umwelt theory, which is simultaneously a theory of meaning, remains almost unknown in American environmental thought. Thepurpose of this article is to create a dialogue between the umwelt theory – a source of inspiration for biosemiotics – and one of the major figures of the environmental thought, namely Aldo Leopold. The interest of this dialogue lies in the fact that the environmental thought has much to gain by relying on Uexkull’s theory of meaning and, conversely, that Leopold’s land (...) ethic is likely to extend Uexkull’s thought in terms of ethics. (shrink)
Comment penser le logique? Le propre de Brentano, dont se réclament la phénoménologie comme l'École de Vienne, ce n'est pas d'abord d'avoir réformé la syllogistique d'Aristote, mais — à chacune des étapes de sa doctrine — de reconduire la proposition logique au jugement, c'est-à-dire à la subjectivité, sans qu'il soit pour autant évident qu'il succombe au « psychologisme ». Il n'en viendra ainsi à défendre une théorie non-prédicative puis non-propositionnelle du jugement. Wie soll des Logische gedacht werden? Was Brentano, worauf (...) sich die Phänomenologie wie auch die Wienerschule beruft, auszeichnet, ist nicht in erster Linie die Reform der aristotelischen Syllogistik, sondern die Rückführung — auf jedem Schritt seiner Lehre — des logischen Satzes zum Urteil, d.h. zur Subjektivität, ohne sich deshalb offensichtlich dem « Psychologismus » zu unterwerfen. So gelangt er zu einer Urteilslehre, die zunächst die prädikative Relation und dann selbst die Idee einer Relation zwischen dem Urteilenden und einem Objeckt zurückweist. (shrink)