Cette note présente le contenu du document de Ravenne , dernier accord de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, intitulé «Conséquences ecclésiologiques et canoniques de la nature sacramentelle de l’Église. Communion ecclésiale, conciliarité et autorité». On propose ensuite une évaluation de ce texte qui offre les fondements ecclésiologiques d’une réflexion commune sur la primauté de l’évêque de Rome.
Le dialogue catholique-orthodoxe semble bloqué : pour quelques Églises orthodoxes au moins, il ne va pas de soi que l’Église catholique soit, elle aussi, l’Église du Christ ni que ses sacrements soient valides. Dans l’espoir de pouvoir dépasser cet exclusivisme ecclésiologique et sacramentel orthodoxe, on retourne à l’article The Limits of the Church, publié en 1933 par le grand théologien russe Georges Florovsky. Après une présentation du contenu de cette étude, on s’efforce d’en montrer les ouvertures et les potentialités en (...) vue d’une relance du dialogue catholique-orthodoxe. (shrink)
La parfaite orthodoxie christologique de l’Église assyrienne de l’Orient n’est pas encore reconnue par les Églises orthodoxes byzantines et les Églises orthodoxes orientales. Aussi paraît-il utile de revenir, une nouvelle fois, sur l’origine éphésienne de la séparation entre partisans de Nestorius et autres chrétiens. Pour sortir de cette polémique multiséculaire, il faut repartir des sources elles-mêmes: que s’est-il exactement passé à Éphèse? Quelle y fut l’attitude de Cyrille d’Alexandrie à l’égard de Nestorius? Quels reproches christologiques lui adressait-il? Quelle était en (...) fait la doctrine christologique de Nestorius? L’article se base notamment sur la relecture critique qu’André de Halleux a proposée des Actes du concile d’Éphèse dans des travaux novateurs, et entend ainsi lui rendre hommage. (shrink)
Quelles sont les aptitudes particulières du christianisme en matière de travail théologique et de dialogue interreligieux? Pour tenter de répondre à cette question, l’auteur commence par déterminer ce qu’est la théologie chrétienne. Il discerne ensuite les exigences intrinsèques du christianisme qui l’ouvrent nécessairement à la relation et au dialogue avec «l’autre», avec les religions notamment. Il précise enfin la différence épistémologique entre théologie chrétienne et sciences des religions.