This article discusses the identification of the wajhs regarded as weak in Kâsım b. Fîrruh esh-Shâtıbî’s poetical book Ḥırzu’l-emânî wa wajhu’t-tehânî that he wrote to make the differences of seven recitations (kırâ’ât-i sebaʻ) easy to memorize and the status of the practice of these wajhs in the Recitation Education. It is understood that Shatibi weakened these wajhs, sometimes explicitly with expressions such as leyse müʻavvelâ (لَيْسَ مُعَوَّلاَ) and lem yeṣıḥḥa fe yuḥmelâ (لَمْ يَصِحَّ فَيُحْمَلاَ), and sometimes indirectly with words such (...) as yüftelâ (يُفْتَلاَ)”, helhelâ (هَلْهَلاَ), uḫmilâ (اُخْمِلَا)” and mâce (مَاجَ)”. It is seen that there are eight of these wajhs in total; two of them are about method and six of them are about farshi differences. First of all, in the article the relevant wajhs are divided into two as the differences in the method and fersh. Afterwards it is narrated how these wajhs were handled in the significant sources of the qiraat field in addition to the interpretation style of the shârihs whom were accepted as authority in Ḥırzu’l-emânî. Finally, it is remarked that the wajhs of the tarîqs of Istanbul and Egypt which are in circulation in our country moreover the conditions of the practice of these wajhs in the qiraat education activities which are run in Arab world. (shrink)
Après avoir montré brièvement la place et le rôle de l'énigme en culture littéraire, cet article s'attache à montrer les procédés littéraires à l'oeuvre dans l'analyse augustinienne de deux grandes énigmes : l'homme-individu, l'homme-société. L'énigme qu'Augustin trouve au fond de l'homme, c'est d'abord une controversia , conflit qui le conduit à postuler la présence de ce qu'on appelle aujourd'hui l'inconscient ; mais ici l'herméneutique est menée avec des concepts littéraires et non médico-biologiques. D'autre part, les rapports sociaux de l'homme ne (...) sont pas analysés en termes de production, ni de pouvoir politique, mais plutôt en référence aux mythologies religieuses, c'est-à-dire en fonction de l'interprétation du Livre. Loin d'être économico-politique, le déchiffrage repose sur la manière dont Romains, Juifs, chrétiens, manichéens, donatistes lisent les signes de l'Ecriture. L'article s'achève enfin sur une brève description de l'épistémologie qui organise les lignes de force de cette herméneutique.After briefly showing the place and the role of the enigm in literary culture, this article goes on to show the literary procedures at work in the Augustinian analysis of two great enigmas : man-individual, man-society. The enigma which Augustin finds at the basis of man is first of all a controversia , a conflict which leads him to postulate the presence of what today is called the unconscious. But here hermeneutics is pursued with literary rather than with medico-biological concepts. Moreover, man's social relations are not analysed in terms of production, nor of political power, but with reference to religious mythologies, that is, as a function of the interpretation of the Book. Far from being an economic and political interpretation, the interpretation here is based on the way Romans, Jews, Christians, Manicheans, and Donatists read the signs of scripture. The article concludes with a short description of the epistemology which organizes the lines of force of this hermeneutic. (shrink)
Modern hayatın durdurulamaz hızı karşısında insan değerleri, dünya adını alan bağımsız değer alanlarıyla özdeşleştirilebilir mi? Bu hız değer yüklü ideaları, evirerek her bir şeyi, her bir öznel çabayı ve her bir evrensel niyeti, özdeşleştirerek değersiz mi kılmaktadır? Kime ve neye göre hareket ederek hayata kendimiz olarak cevaplar sunabiliriz? Dahası hayat bizden nasıl bir cevap bekler?
En 1986, H.T. Engelhardt justifiait l'autonomie de la bioéthique à l'égard des éthiques religieuses en partant du fait que les hommes de notre temps sont « moralement des étrangers », les uns pour les autres. En 1991, il entreprit de mieux discerner les relations entre éthiques séculière et religieuse, en gardant la même orientation de pensée, mais en s'attaquant à l'idéologie d'un humanisme athée. Il cherche à établir sur les bases d'une rationalité universelle un « cadre de référence neutre », (...) commun à l'ensemble des partenaires du débat éthique contemporain, mais qui laisserait la place à une pluralité de visions philosophiques, religieuses et morales. Car ce serait ruiner toute éthique que de vouloir fonder la bioéthique sur le seul recours au consentement libre et éclairé du malade et sur le respect de son autonomie, à l'exclusion de toute recherche de « buts transcendants ». – La pensée d'Engelhardt n'est pas exempte d'ambiguïtés sinon de contradictions : il ne dit pas comment son humanisme séculier donnera satisfaction aux partisans des éthiques religieuses ni quel sera le statut institutionnel de ce cadre de référence commun ni quelle issue il propose entre le nihilisme et le relativisme moral ni sur quelle base pourrait se faire une hiérarchisation des valeurs dans une bioéthique séculière. Sa pensée devrait se prolonger en direction des droits de l'homme, mieux distinguer entre principes premiers et principes dérivés, creuser davantage le concept de subjectivité.In 1986 H. T Engelhardt justified the autonomy of bioethics as regards religious ethics by starting with the fact that people in our day are “moral strangers” in regard to each other. In 1991 he studied further the relations between secular and religious ethics while keeping the same line of thougbt, but in attacking the ideology of atheistic humanism. He is trying to establish, on the basis of a universal rationality, a “neutral framework “ that would be shared by all those debating contemporaneous ethics. It would leave room for a plurality of philosophical, religious, and moral visions, For it would destroy all ethics if one wished to base bioethics only on trying to get a free and enlightened agreement from the patient and on the respect of his autonomy, in exclusion of every search.for « transcendental ends ». The thougbt of Engelhardt is not free from ambiguities, if not contradictions: he doesn't say how his secular humanism will give satisfaction to the supporters of religious ethics; nor what the institutional status of tbis common framework would be; nor what he proposes as the way out between nihilism and moral relativism; nor on what basis a hierarchy of values could be created in secular bioethics. His ideas call for further reflection : found etbics on the rights of man; distinguish more clearly between first principles and principles that are derived ; and dig deeper into the concept of subjectivity. (shrink)
L'ordre infra-humain connaît-il un déroulement historique ? A cette question il faut répondre par la négative, du moins si l'infra-humain est considéré en soi, indépendamment de sa relation à l'humain. Seul l'homme peut donner un sens aux processus de la nature, qui, sans lui, ne possèdent aucune intelligibilité ni même ne peuvent exister. Pour élaborer cette thèse, il faut commencer par définir ce qu'est l'histoire en tant qu'enchaînement de faits. Un fait a nécessairement un certain caractère « événementiel » et (...) surgit toujours d'une manière imprévue, inattendue. Pour l'intelligence subsistante qui, elle, n'a rien d' « événementiel », un pareil fait n'existe pas, tandis qu'au contraire pour une intelligence qui est à elle-même un événement, les faits existent et même lui opposent une irréductible résistance. La connaissance de l'histoire est intrinsèquement liée à une intelligence qui est ellemême, dans une certaine mesure, historique dans son mode de connaître. Une histoire de la nature s'articule nécessairement à une histoire de l'homme. Et plus une connaissance passe à l'absolu, moins il subsiste d'histoire authentique. La place de l'homme dans l'univers est par là indiquée. Comme centre et terme de perfection de l'univers matériel, l'homme est le seul vrai porteur d'histoire ; il est le sujet pour qui tout le reste est objet. Mais un objet qui n'est pas objet pour un sujet, perd son objectivité. L'auteur note ici les points de divergences entre sa conception et celle concernant l'histoire chez Hegel comme aussi celle concernant l'historicité chez Heidegger et Jaspers. L'expression « centre de l'univers » est précisée à la lumière de ces mises-au-point. En conclusion, la thèse défendue est confrontée à ce que dit de la « finis creationis » la théodicée scolastique. La fin de la création est la gloire formelle extrinsèque de Dieu. Si donc il n'y avait pas de pensée dans la sphère matérielle, en d'autres mots si l'homme n'existait pas, il ne pourrait être question que de gloire objective, qui même perdrait son objectivité, puisque le sujet corrélatif serait inexistant. Ceci ne signifie évidemment pas qu'il a toujours fallu des hommes sur terre, ni non plus que l'homme doit avoir une omniscience exhaustive. L'intellect humain est moins encore à considérer comme un point d'appui nécessaire à la pensée divine pour prendre conscience de soi. (shrink)
There are doubtless many with personal experience of suffering, or of comforting others in distress, who would agree with Milton thus far that philosophic argument is powerless to satisfy those who in their anguish ask the question ‘Why did it happen to me?’ Yet to think so is to underestimate both the necessity and the power of reason: clarity of mind and the disposition to argue are commonly enhanced rather than diminished by suffering; and if reason is an essential part (...) of man's nature, it should serve him, if anywhere, in the trials of life. We have every justification, therefore, despite common opinion, for seeking a rational answer to the question proposed. It must, however, be admitted at the outset that there is no direct answer to the question which can both withstand critical scrutiny and bring genuine comfort to the afflicted, an answer, that is, which accepts the question as it stands with its attendant presuppositions; but there is an indirect answer, which, precisely by rejecting one or more of these presuppositions and restating the question, can indeed satisfy these two requirements. Before such an answer can be outlined, however, the question in its traditional form must be examined and the traditional answers to it critically reviewed. (shrink)
Un des problèmes les plus controversés en bioiogie philosophique, c'est l'unité de l'être vivant. Cette unité est tout à fait sui generis. En effet, nous nen trouvons aucun analogon dans la Nature inorganique. L'unite de l'eau, par exemple, c'est sa molécule dont nous connaissons bien la formule essentielle (H₂O). L'eau contenue dans un récipient, c'est une foule d'individus. Au contraire, l'être vivant, malgré le nombre immense de molécules dont il se compose, constitue un être parfaitement un. La preuve? C'est l'unité (...) de ses activités. Elles tendent toutes au bien de l'être vivant. Mais comment une multitude énorme de molécules, dans l'être vivant, peut-elle conspirer ainsi pour assurer un résultat favorable à l'individu vivant? Comment se fait-il que ces molécules puissent garder si scrupuleusement l'ordre de succession et de subordination dans leurs interventions particulières? Les Psychovitalistes (et il y en a encore de nos jours) disent que tous les êtres vivants possèdent, au moins à quelque degré, la conscience. Cet anthropomorphisme ne trouve aucune sympathie chez les biologistes sérieux. II a déjà été refuté par Aristote. Certains autres biologistes croient pouvoir résoudre le probleme en question en réunissant les forces physico-chimiques dans une "machine". Cette théorie a quelque chose de vrai. L'organisme possède toujours quelque structure. Or la structure rappelle, par plus d'un point, une machine. Cependant outre les ressemblances qui existent entre la machine et Torganisme vivant, il y a entre eux de différences nombreuses et profondes. Ce point a été bien saisi par les Vitalistes. Aussi ont-ils mis dans chaque organisme une "force" spéciale, irréductible aux forces physico-chimiques ("vis vitalis"). Malheureusement, la manière dont ils présentent sa nature compromet gravement leur thèorie au point de la rendre absolument inacceptable. Considérant les difficultés que le mécanicisme et le vitalisme soulèvent sans pouvoir les résoudre, certains biologues ont eu l'idée de présenter une théorie qui serait capable de surmonter "le dualisme mecanicisme-vitalisme" : elle reconnaitrait la pleine validité des lois physico-chimiques dans l'ordre de la vie, mais en même temps elle considérerait l'organisme comme un tout indivisible, inanalysable et absolument spécifique: elle verrait dans l'organisation caractéristique de l'être vivant le vrai facteur de son unité, de ses régulations, de ses restitutions. Mais ce facteur ne serait pas actif, ni, à plus forte raison, transcendant à la manière de la "vis vitalise". Ainsi cette théorie serait "accessible à la science" (L. von Bertalanffy). Elle porte différents noms: organicisme, holisme, théorie de totalité (Ganzheittheorie) etc. Dans certains pays elle est en vogue, dans d'autres elle est en butte à de rudes attaques: elle est considérée comme un "concept vide", comme "un cercle vicieux" (H. Ruyer). Nous croyons que ce reproche n'est pas sans fondement. En effet, nous ne comprenons pas comment les fonctions vitales s'expliqueraient entièrement par les facteurs totalement soumis aux lois physico-chimiques. Car enfin le fait que les éléments physiques et chimiques de l'organisme sont unis entre eux par des liens de "mutuelle interaction" (L. von Bertalanffy) en vue de former un "système" , une "totalité" (Ganzheit) ne change pas leur nature foncière ni, par conséquent, leurs actions. Pour procéder logiquement, cette théorie devrait accepter le "préformisme" (qu'elle rejette). De plus, elle est incapable d'expliquer l'origine et la nature de la "totalité" . Poussée à fond, elle aboutit à une impasse ou à une contradiction. Passons à l' hylémorphisme aristotélicien. On le confond souvent avec le Vitalisme. Il est à regretter que Driesch n'eût pas inventé un autre nom pour désigner la "vis vitalis". Car "l'entélechie" chez Aristote signifie une tout autre chose. D'abord elle ne "réside" pas dans l'organisme; j'entends dire, elle ne réside pas dans l'organisme tout fait. Car c'est elle précisément qui le construit. Mais elle ne le construit pas du dehors, mais du dedans; en s'unissant à de la matière elle lui donne une "forme" particulière d'être vivant. La forme en question n'est point synonyme des contours extérieurs. Elle apporte à la matière une transformation profonde comparable au changement que subit l'hydrogène quand l'oxygène s'unit à lui en proportion de 2: 1. L'organisme qui doit son origine à l'union de la matière et de la forme possèdet des propriétés qui ne se trouvent identiques dans aucune des parties composantes. L'action que l'entéléchie exerce sur l'organisme n'est point comparable à l'action du "pilote qui gouverne son navire" (Aristote); elle n'est pas d'ordre de causalité efficiente (motrice) mais formelle. En se communiquant à la matière, elle lui détermine sa nature; elle lui indique son comportement spécifique, sa manière d'agir. Aucun organe n'agit à son propre titre, ni, par conséquent, pour son propre bien: chacun agit au titre de la "totallité" , et au profit de celle-ci. Voilà em même temps le sens profond de la finalité dans le système d'Aristote et de l'action immcmente. C'est grâce è l'entéléchie que l'organisme possède une structure supérieure è celle que nous rencontrons dans le monde inorganique. Ce dernier point ne doit pas nous créer trop de difficulté. Les biologues parlent communément de la "hiérarchie" dans la Nature, de la "gradation" dans ses créations, des différents "niveaux" de la perfection. On sait combien les partisans de la Ganzheittheorie insistent sur ce point (L. von Bertalanffy). Comme théorie philosophique l'hylémorphisme aristotélicien fait certainement bonne figure permi les théories que les modernes ont inventées pour expliquer "philosophiquement" l'organisme. A notre sens il les surpasse toutes, comme nous avons tâché de le montrer dans plusieurs de nos ouvrages sur le système d'Aristote. (shrink)
Türk makam müziği, kökeni Orta Asya’ya dayanan, Çin, Hint, Fars ve Ortadoğu kültürüyle yoğurulmuş, çok kültürlü yapısıyla oldukça zenginleşmiş bir müziktir. İslâmiyetin kabulüyle Orta çağ İslâm dünyasının en önemli kuramcılarından olan Kındî, Farâbî ve İbn-î Sînâ yapmış oldukları çalışmalarla Türk makam müziğinin gelişimine büyük katkı sağlamışlardır. Türk mûsikîsi en büyük gelişimini Osmanlı devleti zamanında göstermiştir. Padişahların birçoğunun mevlevî tarikatına mensup olması bu bağlamda mûsikî ve edebiyata hâkim olmaları gelişimi sağlayan en önemli etkenlerdendir. Türk makam müziğinin gelişiminde Doğu coğrafyası ile olan (...) etkileşiminde önemli payı vardır. Safüyiddin Urmevî ve Abdülkâdir Merâgî yazmış oldukları eserlerle mûsikînin şekillenmesine büyük katkı sağlamıştır. On beşinci yüzyıl Türk makam müziği adına yapılan kuramsal çalışmaların arttığı, yapılanmanın hızlandığı ve günümüz mûsikî nazariyatının şekillendiği bir yüzyıl olmuştur. On altıncı yüzyılın sefer ve fetihlerle geçmesi mûsikî adına bir duraksamayı da beraberinde getirmiş, On yedinci yüzyıl ise özellikle bestecilik alanında önemli gelişmelerin yaşandığı bir dönem olmuştur. Çoğu müzik tarihçisi bu dönemi klâsik dönem olarak kabul etmiştir. Çalışmanın başlığında da belirtildiği üzere Hatip Zâkirî Hasan Efendi bu yüzyılın dini form besteciliğinde en önemli isimleri arasında yer almaktadır. Çalışmada bestecinin TRT repertuvarında yer alan Rast makamında ve ilâhî formunda iki adet eseri makam ve biçim açısından incelenmiş ve dönemin mûsikî kültürü adına çıkarımlar yapılmıştır. (shrink)