Our culture and its scientific endeavor direly need a holistic characterization of mind and body. Many phenomena attest to the profound effects of beliefs on bodily function (e.g., open-label placebo's effects on chronic pain) and interoceptive systems’ role in mental processes (e.g., the emerging role of gut microbiomes in the mood). We need a mechanistic, integrative framework to account for these phenomena and generate novel predictions. Major advances have been made in understanding how the nervous system senses and regulates the (...) body and in modeling how the brain implements the computations that subserve such activities. However, the vestiges of Cartesianism have entrained a style of thinking in which systems from the brainstem downward exist as the implementation layer of computational processes supporting sensation and behavior, rather than a complementary locus of information processing. As speakers and microphones, rather than other members of the chorus. We are thus forced to perceive well-documented, belief-driven phenomena like placebo, ritual, and psychosomatic disorders as mysterious obstacles or dubious allies rather than as a wellspring of potential. (shrink)

Si, comme le souligne Pierre-François Moreau dans la préface, le rapport de la philosophie spinoziste aux mathématiques est « fort visible », il n’est pas pour autant facile à interpréter. En effet, l’intérêt de Spinoza pour les mathématiques est manifeste dans la forme géométrique de l’Éthique, des Principes de la philosophie de Descartes, et du premier Appendice du Court Traité ; mais elles sont aussi présentes en tant que problèmes à traiter ou comme illustrations dans la correspondance et..

Parce que Spinoza affirme que la vérité n’a besoin d’aucun « signe », il semble que ce dernier concept n’ait pas eu toute l’attention qu’il méritait. L’auteur propose ainsi d’interroger la nature du signe, son rôle et son fonctionnement dans le cadre d’une théorie de l’imagination, et de prendre au sérieux l’idée spinoziste d’une cognitio ex signis. La première partie de l’ouvrage rapporte le signe à la sensation, interdisant par là même de réduire la signification à une théorie du langage. (...) L.. (shrink)

Le livre de Pascal Sévérac se présente comme la reprise de la question qui est à l’horizon de toutes les interrogations sur la philosophie spinoziste, à savoir la question éthique du passage de la servitude à la liberté, ou du pâtir à l’agir. Plus précisément, l’auteur part du constat de la nature problématique de la passivité : d’un point de vue existentiel, peut-on dire que la passivité consiste nécessairement en une vie triste ? Et d’un point de vue ontologique, l’identification (...) de la pass.. (shrink)