Generally attributed to Duns Scotus, as the correlate of formal distinction, and as the minimal component of being, the concept of reality is older than that. It arose during the twelfth century, u...
Cette étude explore les ruptures et les transformations imposées à la doctrine de la liberté d’indifférence au XVIIe siècle. Celle-ci, d’origine scotiste, mais modifiée par les controverses autour de Molina, s’oppose d’abord aux théories thomistes de la prédétermination physique. L’œuvre de Gibieuf, pour qui l’indifférence décroît proportionnellement à l’évidence du bien, en change radicalement la signification. Désormais, certains thomistes pourront accepter l’indifférence, tandis que le jansénisme en fait un repoussoir. La pensée de Descartes apparaît ainsi comme une stratégie pour faire (...) une place à la liberté sans entrer dans les querelles théologiques : elle repose sur deux indéterminations successives, destinées à la rendre compatible tantôt avec la prédétermination, tantôt avec la science moyenne moliniste. Ainsi, Descartes est le seul philosophe classique à faire une place à la liberté d’indifférence, mais il est aussi celui qui la repousse à une place inférieure, amorçant ainsi un refoulement que consommeront ses successeurs.This study aims at exploring the splits and transformations which the theory of freedom of indifference has undergone during the XVIIth century. This theory has a Scotistic origin, but it was modified by the controversies around Molina. It is primarily directed against the « Thomsitic » theories of physical predetermination. The works of Gibieuf, for whom indifference decreases proportionally to the growth of evidence and goodness, has radically changed its meaning. Hereafter, a few Thomists will agree with the indifference theory, while it serves as a foil to Jansenists. Descartes’ thought appears thus as a strategy to give way to freedom without entering into theological controversies. It is grounded on two successive indeterminations, which make it compatible, once with predetermination, once with the molinist scientia media. Thus, Descartes is the sole classical philosopher who admits some indifference, but he is also the sole to force it back to an inferior position, beginning thus a containment which will be accomplished by his successors. (shrink)
En este trabajo el autor se propone dos objetivos complementarios. En primer lugar, demostrar la actualidad de la Edad Media y, en segundo lugar, la falsa novedad de los Tiempos Modernos. Se trata de mostrar el horizonte medieval de la modernidad y por lo tanto, la falsa disyunción que esta establece entre su propio origen, como ruptura, frente al oscurantismo medieval. El autor analiza varios momentos considerados como indicadores de esta ruptura y varios temas considerados tradicionalmente como modernos para mostrar (...) su filiación medieval. Sin embargo, el autor no pretende defender la continuidad histórica dentro de la lógica de la modernidad, sino la posibilidad de una genealogía de los “olvidos” que caracterizan nuestra época, para defender y reconsiderar lo inactual dentro de una nueva definición de lo contemporáneo; y el estudio de la filosofía medieval por ella misma, más allá de su pre-modernidad, en un orden ya postmoderno. (shrink)
Recueil de contributions sur la connaissance du monde par Dieu et sur le statut des vérités objectives de la science montrant la diversité des approches proposées par des philosophes tels que Thomas d'Aquin, Duns Scot, Guillaume d'Ockham, François de Meyronnes, Nicolas Malebranche, Pierre Bayle...
Recueil de contributions sur la connaissance du monde par Dieu et sur le statut des vérités objectives de la science montrant la diversité des approches proposées par des philosophes tels que Thomas d'Aquin, Duns Scot, Guillaume d'Ockham, François de Meyronnes, Nicolas Malebranche, Pierre Bayle...
Tandis que la théologie de l’icône reposait sur une justification christologique, la doctrine augustinienne de l’image repose sur une image de l’essence divine, commune à la Trinité. Ainsi, l’image est une fiction, construite librement par l’esprit humain, à l’occasion de l’interprétation de l’Écriture. Cette doctrine ouvre la voie à la liberté de l’artiste médiéval.While the theology of icons was based on a christological justification, the augustinian doctrine of image is based on the image of the divine essence, common to the (...) Trinity. Therefore, the image is a fiction, freely made up by the human mind, when he interprets Scripture. This theory paves the way to the freedom of the medieval artist. (shrink)