Skip to main content
Log in

Ogkorhythm

  • Published:
Continental Philosophy Review Aims and scope Submit manuscript

Abstract

We have invented, discovered as we were shaping it, and set free from Marc Richir’s philosophy a fundamental element of comprehensibility regarding his phenomenology, which we have called ogkorhythm. The pertinence of this fundamental ogkorhythmic element is also to be found in its great problematic density, giving clarity to that which should be understood by space/time itself in contemporary French phenomenology and, in the context of this contribution, in the work of Max Loreau and Henri Maldiney. Our work mainly concerns the analysis of notions of inherent volume in the work of the former and of rhythm in the work of the latter. Rhythm and volume whose meaning is, in part, derived in the light of ogkorhythm.

This is a preview of subscription content, log in via an institution to check access.

Access this article

Price excludes VAT (USA)
Tax calculation will be finalised during checkout.

Instant access to the full article PDF.

Similar content being viewed by others

Notes

  1. Richir (2008, p. 10): “mouvement sans corps mobile ni trajectoire.”

  2. We believe that Max Loreau developed a phenomenology, whatever he may have said about it himself and although he may have wished to surpass phenomenology towards a phenomenogenesis which could conceive of the birth of the phenomenon, an idea to which he refers in Genèses as “the Odyssey of the nascent phenomenon” [“l’Odyssée du phénomène naissant”] (p. 242), before being the subject of a phenomenology. Max Loreau as a frustrated phenomenologist will be the subject of a forthcoming publication.

  3. Maldiney (1985, p. 7): “Exister, au sens non trivial, c’est avoir sa tenue hors soi, extatiquement, sans avoir eu à sortir d’une situation préablable de pure immanence.”

  4. Maldiney (1985, p. 7): “cette dimension extatique est celle, pareillement, de l’œuvre d’art: elle ex-iste. Elle a sa tenue hors … qu’elle ne tient que de soi.”

  5. Maldiney (2000, p. 298): “Exister: se tenir hors, hors de cette stase où dehors et dedans sont indiscernables.”

  6. Maldiney (1985, p. 183); Maldiney (2000, p. 408): “ce ne sont pas les choses qui changent. C’est l’Espace-Temps.”

  7. Maldiney (1985, p. 183): “une transformation de l’espace-temps en … lui-même.”

  8. Maldiney (1985, p. 191): “cet auto-mouvement de l’espace-temps en lui-même—qui est le rythme.”

  9. Maldiney (1985, p. 211): “procède d’articulations rythmiques qui informent, en dehors de toute conscience intentionnelle, l’espace-temps de la présence que nous sommes.”

  10. Maldiney (1985, p. 7): “être présent (prae—sens), c’est être à l’avant de soi.”

  11. Maldiney (2000, p. 302): “ne s’explique pas dans un espace déjà là. Il implique un espace qui n’a de dimension que ce rythme lui-même.”

  12. Maldiney (2000, p. 314): “là où les termes de distance et d’espace distancié ne sont plus pertinents.”

  13. Maldiney (2000, p. 316; p. 345): “espace s’espacie.”

  14. Maldiney (2000, p. 365): “espace en lui-même s’espaciant.”

  15. Maldiney (2000, p. 346): “rythme exige des tensions.”

  16. Maldiney (2000, p. 347): “dans la genèse duquel toutes les tensions conspirent.”

  17. Maldiney (2000, p. 347): “la simultanéité en profondeur.” “ignore intervalles et distances.”

  18. Maldiney (1985, p. 222): “Espace, temps.” “parole”; “en eux la présence a lieu dans une contradiction essentielle, constituant son essence: se tenir à l’avant de soi … en soi plus avant.” “Ici nulle distance, ni non plus distance nulle. Distance et sans distance sont de l’ordre de l’objet. Etre présent c’est être auprès de soi de l’autre côté de soi, dans une proximité inapprochable.”

  19. Maldiney (1985, p. 221): “Loin, en avant, par-delà, auprès, etc.… sont indivisiblement unis dans l’articulation d’une même tension spatio-temporelle, qui caractérise l’être à l’avant de soi: la présence (prae: datif de direction de per et sens: participe du verbe esti, être). C’est la stucture dimensionnelle de la présence d’avoir à se rejoindre, elle et son monde—comme un navire, à l’impossible, sa proue.”

  20. Maldiney (1985, p. 212): “en nous plus avant.”

  21. Maldiney (1985, p. 206): “un espace et un temps d’univers.”

  22. Maldiney (1985, p. 7): “ferait un navire naviguant à l’impossible pour rejoindre sa proue.”

  23. Loreau (1984, p. 305): “lorsqu’on force le prisonnier, l’homme, à se dresser et à tourner le cou en direction de la lumière (515c).”

  24. Loreau (1984, p. 306): “Dans l’acte de se retourner surgit la différence de l’avant et de l’arrière.” “Or qu’est-ce que tenir ensemble avant et arrière en tant qu’un et à la fois différents, sinon affirmer le volume?”.

  25. Loreau (1989, p. 518): “en tant qu’il enveloppe la vue en lui donnant naissance.” “ne peut être qu’invisible.”

  26. Loreau (1989, p. 518): “le mouvement de genèse d’un volume invisible, fictif.”

  27. Loreau (1989, p. 523): “Le Phénomène originaire est un envoi et un ordre de l’imagination.”

  28. Loreau (1989, p. 480): “l’imagination originaire.”

  29. Loreau (1989, p. 528): “ce volume et ses châtoiements internes surgissant d’un seul coup ne sont pas une fabrication sortie de l’imagination, comme si celle-ci, préexistant, les tirait de son fonds. Ils sont l’imagination même—vide et urgente—advenant et s’instituant en récit de la naissance du monde et des choses.”

  30. Loreau (1989, p. 481): “Ainsi, le Phénomène provient de l’avènement de l’imagination originaire.”

  31. Loreau (1989, p. 482): “phénomène originaire.”

  32. Loreau (1989, p. 527): “le récit de la formation du phénomène originaire est la genèse du phénomène.”

  33. Loreau (1989, p. 528): “en sphère de la phénoménalité.”

  34. Loreau (1984, p. 318); Loreau (1989, p. 528): “strophe de la phénoménalité.”

  35. Loreau (1984, p. 319): “fiction fondamentale”; “la fiction pure.”

  36. Loreau (1984, p. 319): “En somme il faut à la pensée une fiction qui, étrangère à l’idée ainsi qu’à l’intuition, puisse les construire et, de ce fait, donner le jour à la pensée.”

  37. Loreau (1989, p. 519): “les rouvrant perpétuellement à une dimension dérobée, secrète, insaisissable.”

  38. Loreau (1989, p. 524): “l’incorporation de l’Arrière dans l’essence du phénomène.”

  39. Loreau (1989, p. 525): “est dans l’impossibilité d’envisager sa fin: dans l’élan de sa manifestation, elle est sans fin. Sa construction ne peut d’avance faire place en soi à la simple pensée d’un terme.”

  40. Loreau (1989, p. 527): “le mouvement d’une fiction.” “mouvement d’une autoconstruction unique.”

  41. Loreau (1989, p. 528): “Ce qui s’y façonne est le volume infini, à jamais invisible.”

  42. Loreau (1989, p. 529): “la part obscure intrinsèque à toute apparence” y “est originairement volume—appartenance au volume initial en perpétuel avénement.”

  43. Loreau (1989, p. 529): “impossible genèse.” “entreprise.” “pour que se désunissent les figures usées du visible.”

  44. Loreau (1989, p. 457): “La genèse amène, en effet, à remonter avant le voir.”

  45. Loreau (1989, p. 462): “qui constitue la vue en un volume. Voir réclame le tout d’un volume qui, originairement, tient ensemble et rapporte l’un à l’autre un Devant et un Arrière invisible, qu’il fait surgir ensemble en tant que différents.”

  46. Loreau (1989, p. 467): “le mouvement de se faire phénomène.”

  47. Loreau (1989, p. 468): “la genèse est ce qui permet d’incorporer d’emblée le phénomène du phénomène dans l’essence de tout phénomène.”

  48. Loreau (1989, p. 469): “sa propre construction.”

  49. Loreau (1989, p. 470): “travail du paraître se construisant.”

  50. Loreau (2001, p. 203): “de l’espace arrière, dorsal (l’Invisible).”

  51. Loreau (1989, p. 529): “toute apparence est originairement volume—appartenance au volume intitial en perpétuel avènement du cœur duquel peut paraître et point ce qui est.”

  52. Loreau (2001, p. 198): “où se produisent simultanément deux mouvements qui vont en sens contraires, se frottent et, dans ce mouvement, laissent paraître le mouvement.”

  53. Loreau (2001, p. 166): “cette profondeur infinie.” “cette épaisseur.” “cette masse illimitée et invisible qui est un infini en profondeur.”

  54. Loreau (2001, p. 161): “espèce de profondeur sans surface, ou une surface d’une profondeur infinie, indéfiniment surface, mais insaisissable.” “espace illimité strictement mental car derrière, donc invisible et inimaginable sur le mode du visible”; “c’est du non-visible, du non-centré, de l’in-désignable…).”

  55. Loreau (2001, p. 91): “l’absence d’espace s’épanouit depuis le trait comme une flambée d’inexistence ou comme un éclaboussement d’espace absent (suspendu, réservé) ou comme l’éblouissement d’une grande flamme de néant.”

  56. Loreau (1989, p. 528): “interminable genèse”; “commencement perpétuel perpétuellement en travail.”

  57. Loreau (1989, p. 524): “l’essence du phénomène.”

References

  • Loreau, Max. 1984. Du volume originaire (Vers la question centrale de la philosophie). In Le temps de la réflexion 1984 V. Paris: Gallimard.

  • Loreau, Max. 1989. La genèse du phénomène. Paris: Minuit.

    Google Scholar 

  • Loreau, Max. 2001. Genèses. Paris: Galilée.

    Google Scholar 

  • Maldiney, Henri. 1985. Art et existence. Paris: Klincksiek.

    Google Scholar 

  • Maldiney, Henri. 2000. ouvrir le rien—l’art nu. La Versanne: encre marine.

    Google Scholar 

  • Richir, Marc. 2008. Fragments phénoménologiques sur le langage. Grenoble: Millon.

    Google Scholar 

Download references

Author information

Authors and Affiliations

Authors

Corresponding author

Correspondence to Robert Alexander.

Rights and permissions

Reprints and permissions

About this article

Cite this article

Alexander, R. Ogkorhythm. Cont Philos Rev 45, 403–410 (2012). https://doi.org/10.1007/s11007-012-9225-x

Download citation

  • Published:

  • Issue Date:

  • DOI: https://doi.org/10.1007/s11007-012-9225-x

Keywords

Navigation