Résumé
Le présent article analyse d’un point de vue sémiotique les rapports entre la /lumière/ et l’/obscurité/ et les catégories discursives au sein d’un corpus de quatre textes de la littérature du dix-neuvième et vingtième siècle. Il s’agit de montrer que les propriétés physiques et sensibles fondent les structures sémio-narratives et orientent les catégories axiologiques, thymiques, spatiales et temporelles. Autrement dit, on observe une primauté de la lumière et de l’obscurité en tant que catégories organisées en structure élémentaire qui génère, par un système de conversion, les unités abstraites et concrètes aux niveaux successifs du parcours génératif.
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