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Rèfèrences
Voir sur cette notion la présentation de MauriceVenard, inLa Sociabilité en Normandie, Rouen, Association de recherches sur la sociabilité, Musées départementaux de la Seine-Maritime, 1983, p. 25–26.
Cf. PaulChristophe,Les Pauvres et la pauvreté. 2: Du XVI e siècle à nos jours, Paris, Desclée, 1987.
Cf.infra, p. 457, les circonstances de la dissolution de la Compagnie du Saint-Sacrement.
BertrandPeyrous,Mére Agnès de Langeac et son temps, Le Puy, Dominicaines de Mère Agnès, 1986, 44.
Sur Jean Bernières de Louvigny, cf. EugèneLaurent,Monsieur de Bernières-Louvigny. Essai historique sur sa vie et ses écrits, Caen, 1872.
L’ouvrage de MauriceSouriau,La Compagnie du Saint-Sacrement de l’Autel à Caen: deux mystiques normands au XVII e siècle, Monsieur de Renty et Jean de Bernières, Paris, 1913, demeure cependant partial et superficiel.
Cf. RaoulAllier,La Cabale des dévots (1627–1666), Paris, 1908.
AlphonseGosselin,Henri de Bernières, Québec, 1902.
Sur les collèges de jésuites, leurs effectifs et l’éducation qui était dispensée, voir FrançoisDe Dainville,L’Éducation des jésuites (XVI e–XVIIIe siècle), Paris, Minuit, 1978.
Françoisde Dainville,Les Jésuites et l’éducation de la société française. La naissance de l’humanisme moderne, Paris, Seuil, 1940.
Sur les lectures qui accompagnent la formation des dévots au XVIIe siècle, voir LouisCognet,De la dévotion moderne à la spiritualité française, Paris, Fayard, 1958.
La lecture de l’Imitation de Jésus-Christ convertit l’ami intime de Jean Bernières de Louvigny, le baron de Renty, alors âgé de dix-sept ans: Cf. Jean-BaptisteSaint-Jure,Le Chrétien réel ou la vie de Monsieur de Renty, Cologne, 1701–1702.
Henri-Marie Boudon (1624–1702), archidiacre d’Évreux en 1655, réforme son diocèse et lutte contre les jansénistes. Très proche de Jean Bernières de Louvigny, il passa quelque tempts à l’Ermitage: cf.Dictionnaire de spiritualité, article «Henri-Marie Boudon», Paris, Beauchesne, 1970, t. I, col. 1887 à 1893.
Sur celui qu’on a appelé «le père de la mystique normande», voir Henri-MarieBoudon,L’Homme intérieur ou la vie du vénérable Père Jean-Chrysostome, religieux pénitent du troisième ordre de saint François, ęuvres complètes de Boudon, Paris, coll. Migne, t. II, 1886.
H.-M. Boudon,op. cit. supra n. 18, p. 320.
Sur la spiritualité du franciscain, voirDictionnaire de spiritualité, op. cit. supra n. 17, article «Henri-Marie Boudon», Paris, Beauchesne, 1970, article «Jean-Chrysostome de Saint-Lô», t. II, col. 881 à 885.
Sur ce thème de la Contre-Réforme et de la spiritualité des laïcs, cf. l’ouvrage de LeszekKolakowsky,Chrétiens sans Église. La conscience religieuse et le lien confessionnel au XVII e, Paris, Gallimard, 1987, en particulier, chap. VII, «La religiosité mystique dans sa structure réifiée. Pierre de Bérulle».
Lorsque saint Jean Eudes, développant une pastorale baroque et affective est en butte à l’hostilité des jansénistes, c’est le baron de Renty qui le soutient le plus activement. Sur les missions du premier, voir en particulier CharlesBerthelot du Chesnay,Les Missions de saint Jean Eudes, Paris, Bloud et Gay, 1967.
Cf. Guy-MarieOury,Marie de l’Incarnation, 1599–1672, Tours, La Société (Solesmes, Sarthe, Abbaye bénédictine), 1973 («Société archéologique de Touraine, Tours. Mémoires», 58–59).
Cf.M. Souriau,op. cit. supra n. 10La Compagnie du Saint-Sacrement de l’Autel à Caen: deux mystiques normands au XVII e siècle, Monsieur de Renty et Jean de Bernières, Paris, 1913,
Sur la question, voir l’ouvrage de JeanSainsaulieu,Les Ermites français, Paris, Cerf, 1974.
Cf. RenéTaveneaux,Le Catholicisme dans la France classique (1610–1715): «La Compagnie du Saint-Sacrement», Paris, C.D.U. et S.E.D.E.S. réunis, 1980.
Sur la différence entre la solitude des bourgeois de Port-Royal et l’érémitisme des nobles, voir JeanSainsaulieu,op. cit. supra n. 28..
DansRecueil de pièces pour servir à l’histoire de Port-Royal (dit Recueil d’Utrecht), Utrecht, 1740, p. 226.
Gastonde Renty,Correspondance, établie par RaymondTriboulet, Paris, Desclée de Brouwer, Lettre no 30 (au Président de Castille, le 26 juin 1643).
Cf. DenisBoulay,Vie du Vénérable Jean Eudes, Paris, Haton, 1905–1908, 4 vols.
RenéLe Mée,Le Prélat accompli représenté en la personne d’illustrissime seigneur Philippe de Cospéan, évêque et comte de Lisieux, Saumur, 1647, in-4o.
Cf. AlphonseGosselin,Vie de Monseigneur de Laval, premier évêque de Québec, Québec, Demers, 1890.
Cf. en particulier CarlosSommervogel, «Saint-Jure»,Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, Paris/Bruxelles, 1896, t. VII, col. 416–429.
Bénédictines de Rouen,Mère Mecthilde du Saint-Sacrement (1648–1698), Catherine de Bar, Rouen, Bénédictines du Saint-Sacrement, 1977.
Cf. A.Gosselin,op. cit. supra n. 36..
Sur cet épisode de l’évangélisation du Canada, voir G.-M.Oury,Madame de la Peltrie, Québec-Solesme et Cahier percherons, 1974.
Cf.Graff,La Maison de Renty d’Artois, dactylographié, 1967, qui donne une généalogie assez complète du baron de Renty.
Cf. Jean-LouisAdam,Le Mysticisme à la Renaissance ou Marie des Vallées dite la Sainte de Coutances, Paris, Poussielgue, 1894; et sur sa pensée «baroque» que Bernières admirait tout en s’en démarquant fortement, voir ÉmileDermenghem,La Vie admirable et les révélations de Marie des Vallées, Paris, Plon, 1926.
Lettre de Jean Bernières de Louvigny, citée parJ.-B. Saint-Jure,op. cit. supra n. 16Le Chrétien réel ou la vie de Monsieur de Renty, Cologne, p. 148–149.
Cf. R.Allier,op. cit. supra n. 11.La Cabale des dévots (1627–1666), Paris, 1908.
Cf. H.-M.Boudon,op. cit. supra n. 18.L’Homme intérieur ou la vie du vénérable Père Jean-Chrysostome, religieux pénitent du troisième ordre de saint François, Œuvres complètes de Boudon, Paris, coll. Migne, t. II, 1886.
Les notes spirituelles de Jean Bernières de Louvigny ont été recomposées et éditées, à l’initiative de sa sœur Jourdaine, par différents auteurs dès l’année de sa mort. Sur cette question, voir RaoulHeurtevent,L’Œuvre spirituelle de Jean Bernières-Louvigny, Paris, Beauchesne, 1938.
Cf. LouisChatellier,L’Europe des dévots, Paris, Flammarion, 1987: l’ouvrage donne une bonne description d’ensemble du réseau des congrégations mariales.
DansArchives de la Société des jésuites de Rome, Province de Naples, 177, ffos 14–15 et 98–105.
Cf. L.Chatellier,op. cit. supra n. 47.
Citéin FrançoisCoster,Le Livre de la Compagnie, c. à d. les cinq livres des Institutions chrétiennes, dressées pour l’usage de la Confrérie de la très heureuse Vierge Marie, mis en français du latin, Anvers, Plantin, 1588, p. 103.
Cf.Dictionnaire de spiritualité, op. cit. supra n. 17, article «Henri-Marie Boudon», Paris, Beauchesne, 1970, t. I, article «Missions», t. VII, col. 1381–1390.
Cf.J.-B. Saint-Jure,op. cit. supra n. 16.Le Chrétien réel ou la vie de Monsieur de Renty, Cologne, 1701–1702.
Cf.Dictionnaire de spiritualité, op. cit supra, n. 17, article «Henri-Marie Boudon», Paris, Beauchesne, 1970, t. I, col. 1887 à 1893. article «Compagnie du Saint-Sacrement», t. II, col. 1302 à 1311, qui résume l’ensemble des renseignements que l’on possède sur cette société secrète.
Cf. RenéLe Voyer d’Argenson,Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement, éd. par DomBeauchet-Filleau, Marseille, 1950.
Ibid. Cf. RenéLe Voyer d’Argenson,Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement, éd. par DomBeauchet-Filleau, Marseille, 1950.
Cf. AlexandreFéron,Introduction à l’étude des sociétés secrètes catholiques dans le diocèse de Rouen aux XVII e et XVIII e siècles, Rouen, 1929.
Cf.R. Le Voyer d’Argenson,op. cit. supra n. 55Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement, éd. par DomBeauchet-Filleau, Marseille, 1950. p. 36–37.
Sur les structures de l’Hôpital général, voirP. Christophe,op. cit. supra n. 3, , p. 44–45.
MichelFoucault,Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Gallimard, 1972, p. 61–64.
R.Taveneaux,op. cit. supra n. 29,Le Catholicisme dans la France classique (1610–1715): «La Compagnie du Saint-Sacrement», Paris, C.D.U. et S.E.D.E.S. réunis, 1980, t. I, p. 175 et sq.
Ibid. R. Taveneaux,Le Catholicisme dans la France classique (1610–1715): «La Compagnie du Saint-Sacrement», Paris, C.D.U. et S.E.D.E.S. réunis, 1980, t. I. p. 175 et sq.
Cf. le texte fondateur concernant les associations pieuses de compagnons de Jean-AntoineVacher,L’Artisan chrétien ou la vie du bon Henry, maître cordonnier à Paris, Paris, Desprez, 1670.
Cf.L. Kolakowsky,op. cit. supra n. 22..
Cf.H.-M. Boudon,op. cit. supra n. 18,L’Homme intérieur ou la vie du vénérable Père Jean-Chrysostome, religieux pénitent du troisième ordre de saint François, ęuvres complètes de Boudon, Paris, coll. Migne, t. II, 1886. p. 587.
Cf. Charlesdu Four,Mémoire pour faire connaître l’esprit et la conduite de la Compagnie établie en la ville de Caen, appelée l’Hermitage, 1660.
Sur la personnalité et l’action de Charles Maignart de Bernières, qui n’a aucune parenté avec le fondateur de l’Ermitage, voirA. Féron,Un Rouennais méconnu, Charles Maignart de Bernières, maître des requêtes, 1612–1662, Rouen, 1924.
Ibid. A. Féron,Un Rouennais méconnu, Charles Maignart de Bernières, maître des requêtes, 1612–1662, Rouen, 1924.
Cf.R. Taveneaux,op. cit. supra n. 29.Le Catholicisme dans la France classique (1610–1715): «La Compagnie du Saint-Sacrement», Paris, C.D.U. et S.E.D.E.S. réunis, 1980.
Cf. LouisCognet,Les Origines de la spiritualité française au XVII e siècle, Paris, Fayard, 1949.
Cf. JeanOrcibal,La Rencontre du Carmel thérésien avec les mystiques du Nord, Paris, Desclée de Brouwer, 1959.
C. du Four,op. cit. supra n. 66.Mémoire pour faire connaître l’esprit et la conduite de la Compagnie établie en la ville de Caen, appelée l’Hermitage, 1660.
Ibid. Cf. Charlesdu Four,Mémoire pour faire connaître l’esprit et la conduite de la Compagnie établie en la ville de Caen, appelée l’Hermitage, 1660.
Cf. HenriBremond,Histoire littéraire du sentiment religieux en France, Paris, Bloud et Gay, 1935, t. III.
Cf.R. Le Voyer d’Argenson,op. cit. supra n. 55,Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement, éd par DomBeauchet-Filleau, Marseille, 1950. p. 196.
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Quillet, C. De la notion de milieu spirituel: les dévots normands dans les années 1640–1660. Rev synth 111, 435–458 (1990). https://doi.org/10.1007/BF03181057
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF03181057