Zirklusion

In der Psychoanalyse unterliege die Sicht auf weibliche ­Sexualität, so die Autorin, immer noch Relikten einer »phallischen Logik«, die ihr ein binäres und defizitäres Muster von Kastration und Mangel aufzwinge. Dies zeige sich u.  a. darin, dass die Vagina als Pendant zum Penis gilt. Anatomisch ist dies allerdings nicht korrekt, denn die Klitoris bildet das zentrale weibliche Sexualorgan. Von hier aus lasse sich eine eigenständige, unabhängige weibliche Sexualität jenseits von Heteronormativität und Reproduktion konzipieren. Nachdem der von Freud behauptete Objektwechsel in der sexuellen Entwicklung des Mädchens zu Recht kritisiert wurde, stehe damit auch der Wechsel der sexuellen Leitzone in Frage. Dieser Perspektivenwechsel wirft neues Licht auf die genitale Sexualität und die Triebtheorie. Die Autorin schlägt den Begriff der »Zirklusion« als Triebmodalität vor, der die phalluszentrierte Penetration ergänzt.

Circlusion. Genital sexuality beyond castration and deficiency.
In psychoanalysis, female sexuality is still confronted with remnants of phallic logic imposing on it a binary pattern of castration and deficiency. One indication of this is the idea that the vagina corresponds to the penis. Anatomically, however, this is incorrect. The central female sex organ is the clitoris. On this basis, it is possible to conceptualize a self-sufficient, independent species of female sexuality that goes beyond heteronormativity and reproduction. After Freud was rightly criticized for asserting an object-switch in girls’ sexual development, interest now focuses on the change from one main erogenous zone to another. This perspective casts new light on genital sexuality and drive theory. The author proposes the term »circlusion« for the drive modality supplementing phallus-centered penetration.

Circlusion. La sexualité génitale au-delà de la castration et du manque.
Dans la psychanalyse, la sexualité féminine est encore sou­mise à des vestiges de la logique phallique qui, selon l’autrice, lui impose un modèle binaire et déficitaire de la castration et du manque. Cela se traduit notamment par le fait que le vagin est considéré comme le pendant du pénis. Du point de vue de l’anatomie, cela n’est cependant pas correct : l’organe sexuel central est le clitoris. C’est à partir de là qu’il est possible de concevoir une sexualité féminine autonome et indépendante, au-delà de l’hétéronormativité et de la reproduction. Après que le changement d’objet affirmé par Freud dans le développement sexuel de la jeune fille a été critiqué à juste titre, le changement de la zone sexuelle de référence est également en question. Ce changement de perspective apporte un nouvel éclairage sur la sexualité génitale et la théorie des pulsions. L’autrice propose la notion de « circlusion » comme modalité pulsionnelle, en complément de la pénétration centrée sur le phallus.