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110 HISTORY OF PHILOSOPHY order to make room for faith" (B, xxx). This theme of Kant's critical philosophy must have struck a responsive chord in Coleridge. It provides at least the suggestion to view Coleridge's whole relationship to Kant and the post-Kantian idealists from a new perspective. That Coleridge was indebted to these thinkers is general knowledge ; and he himself admits it. It is also conceded, by some at least, that Coleridge was a creative thinker. And if he must be judged, as Storr has pointed out, "by the general tendency of his thought, and in the light of its large principles" (p. 268), then, it would seem, the game of tracing his indebtedness should be abandoned and the attempt should at long last be made to see Coleridge's philosophy in its essential wholeness and in its significance. There is much more to be gained from such an attempt than can possibly be derived from a continuation of the present trend of tracing "borrowings"; for, in his own right, Coleridge was a profound thinker who still has much to say to us. W. H. W~vac~.asx~ Florida State University An Introduction to Hegel's Metaphysics. By Ivan Soil. With a Foreword by Walter Kaufmann. (Chicago: University of Chicago Press, 1969. Pp. xvii+ 160) M. Waiter Kaufmann, dans sa Pr6face ~ ce livre, n'exag~re pas le moins du monde quand il parle d'un style particuli~rement clair et direct, ou de l'absence de jargon h6g6lien (il aurait peut-~tre mieux valu parler du jargon de certains h6g61iens) et affirme que rarement de telles complexit6s ont 6t6 trait6es avec tant de clart6. Voici une vraie introduction, un livre 6erit, non pour 6taler la science de son auteur, mais pour ouvrir l'acc~s au savoir ~t celui qui ne le poss~de pas encore. D'autres qualit6s s'y ajoutent : M. Soll a lu Hegel darts les textes originaux, et non seulement lu, mais compris avec une rare connaissance de la langue---ce qui est moins fr6quent qu'on ne croit d'ordinaire ; il a syst6matiquement donn6 la pr6f6rence aux ouvrages publi6s par Hegel lui-m~me et ne s'est servi des Additions des premiers 6diteurs qu'avec une prudence qui devrait 8tre de rigueur, de m~me qu'il a laiss6 de c6t6 les grands Cours sur l'Histoire , l'Esth6tique, etc., dont la lecture exclusive a fait rant de tort, non seulement la compr6hension de la philosophic h6g61ienne, mais m~me h la volont6 de la comprendre en elle-m~me. II a, et c'est l~t son plus grand m6rite, centr6 son expos6 sur ce qui rut le probl~me central de cette philosophic aux yeux de son auteur. Ce probl~me est d6termin6 par la volont6 de Hegel de faire de la philosophie une science au lieu d'une qu~te 6ternelle et 6ternellement insatisfaite: M. Soil ne le dit pas dans ces termes, qui sont ceux de Hegel, mais il le dit. Ce qui fur amour du savoir dolt devenir savoir, et c'est dire : savoir de l'Absolu et savoir absolu; les deux ne se s6parent pas; un savoir qui aurait un objet ind6pendant de lui ne serait savoir que des apparences de cet objet: seule la Totalit6, qui est l'Absolu, comprend (dans les deux acceptions de ce terme) ce qui se pr6sente d'abord sous la forme d'une opposition irr6ductible entre sujet et objet. M. Soil insiste ~t tr~s juste titre sur l'importance qu'a eue pour Hegel la pens6e de Kant, telle du moins qu'il l'interpr6tait: l'entendement ne saisit que des ph6nom~nes dont le fond lui restera toujours inaccessible, et la raison, qui a BOOK REVIEWS 111 affaire ~ la Totalit6, au Monde consid6r6 comme unit6 structur6e, ~ la libert6, ~t Dieu, n'arrive pas h connaltre ce qui constitue les seuls sujets dignes d'elle-m~me. Quand il s'agit du savoir absolu, la science du Savoir et la science de la Totalit6 en revanche coincident, et la M6taphysique et la Logique ne sont que des aspects, ins6parables, du m~me, au lieu que ce m...

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