Abstract
Les auteurs présentent les pratiques des collectifs d’architectes, designers, artistes et citoyens qui occupent le devant de la scène depuis la fin des années 1990 dans les espaces urbains, en formulant l’hypothèse qu’ils s’inspirent (de façon plus ou moins consciente et explicite) des écrits et des expérimentations menées par les représentants de la mouvance architecturale dite « radicale » qui les a précédés dans les années 1970. Dans cette perspective, ils analysent en particulier l’héritage de la notion d’« utopie réalisable » développée par l’architecte Yona Friedman.