Abstract
Résumé L’œuvre d’art contemporaine, fréquemment, se veut provocante, dans ce but : fouetter les consciences, précipiter un mécanisme de réformation mentale et civique. Elle peut aussi souhaiter privilégier l’exemplarité. L’œuvre d’art suggère alors qu’on peut faire mieux que ce dont s’arrange l’univers des mœurs en termes de qualité de vie. Elle entend alors forcer le cours des choses pour mieux moraliser les conduites. Il y a dans les deux cas défi à l’« éthique », cette délimitation du champ de la moralité publique instituée, le premier délibérément hard, le second plus soft.