Abstract

En contexte de protection de la jeunesse, dans plusieurs situations, il arrive que le développement d’un lien d’attachement ne puisse s’établir suite à du rejet, de l’abandon ou par l’incapacité des parents à reconnaître ou répondre aux besoins de l’enfant. Dans de telles situations, au Québec, on envisage de plus en plus une approche « projet de vie » pour l’enfant avec l’objectif de mettre fin à l’ambivalence et au vide affectif, ceci dans des délais qui ne compromettent pas sa capacité de se développer harmonieusement. Dans cette perspective, nous présentons ici les résultats d’une étude exploratoire qui a pour objectif de dresser un premier portrait des jeunes pour qui un « projet de vie » fut élaboré dans sept centres jeunesse du Québec.