Abstract

Les médiations de la parole publique par les dispositifs numériques questionnent le renouvellement possible des formes de délibérations collectives au sein des groupes associatifs. Nous examinerons comment, dans un contexte d'émergence de nouveaux collectifs technophiles orientés vers des pratiques d'usage et de politisation des technologies de communication, le mouvement « communautaire » québécois redéfinit son identité, ses aspirations et ses pratiques dans la sphère publique, au prix de vives tensions. Plusieurs éléments semblent structurer les différences et controverses: l'enracinement local du mouvement communautaire, sa structure hiérarchique, son mode de financement et les représentations de la technique.Mediations of public speaking by digital devices can question the renewal of collective forms of deliberation within voluntary groups. We will examine how, in the context of the emergence of new collective-oriented technophiles use practices and politicization of communication technologies, the movement "community" Quebec redefines its identity, its aspirations and practices in the public sphere, the price tensions. Several factors seem to structure differences and controversies: local roots community movement, its hierarchical structure, its funding and representations of the art