Abstract
Résumé Au xix e siècle naît une nouvelle éthique professionnelle du créateur qui remet en cause l’association du Beau, du Bien et du Vrai sur laquelle reposait l’esthétique classique. La séparation entre l’art et la morale s’opère au nom de deux valeurs, le Beau et le Vrai, qui s’autonomisent par l’intermédiaire du développement de l’esthétique et de la science. En littérature, elle est l’œuvre des deux grands courants romanesques de la première moitié du xix e siècle, le romantisme et le réalisme. De ces deux courants, Flaubert opère une synthèse originale, qui lui vaut d’être traduit en justice.