Abstract

Faisant suite à la première partie , l'article étudie le rapport entre le language, les symboles et l'expérience mystique de l'Apocalypse qui a lieu à «ciel ouvert» dans la présentation de la Jérusalem nouvelle . Le «ciel nouveau et la terre nouvelle» sont tels parce que envahis de la vitalité du Christ ressuscité; ils constituent le milieu dans lequel se situe la Jérusalem nouvelle, comme l'ensemble du peuple de Dieu au niveau eschatologique, toute entière faite à la mesure de Dieu. Elle est la tente commune de Dieu et de l'homme. Ce niveau de communion entre Dieu et les hommes est spécifié dans la seconde présentation , où Jérusalem est «la fiancée, l'épouse de l'Agneau . Elle possède la «gloire de Dieu» comme don d'illumination de la part du Christ . Ce don, en analogie avec ce qui avait eu lieu au sujet de Dieu en 4,3 est percu comme «pierre très précieuse» ; les mesures de la cité épouse , rapportée au Christ, explicitent qu'elle est toute entière faite à la mesure de l'amour du Christ; la profusion de l'or et des pierres précieuses, qui constituent la structure portante de la cité, fait percevoir combien Dieu et le Christ se donnent en partage à la cité épouse. En conclusion on souligne combien le contact avec la transcendance est fondamentale dans l'Apocalypse où il est vu comme un