Abstract
Résumé La théorie classique de l’art subordonnerait le beau au respect des règles et des exactes proportions. Mais chez Félibien, au-dessus de la beauté, vient se placer la grâce, qui advient sans règle, par un génie du peintre qui ne s’enseigne pas. Félibien cherche de fixer l’instable nature de la grâce en sollicitant l’union de l’âme et du corps : une figure, un tableau pleins de grâce rendent, pour leur spectateur, l’âme présente au corps. L’excellent peintre saura donc, dans sa pratique et non par son savoir, animer les choses étendues.