Abstract
Le christianisme, aujourd’hui plus ou moins bien implanté sur les cinq continents, se trouve massivement confronté, y compris en Europe, au défi de grandes cultures et religions non chrétiennes, apparemment imperméables à l’annonce de l’Évangile . En présence de ces vénérables cultures, parfois trimillénaires ou plus, comme celles d’Asie, des cultures mystiques ou pétries d’une sagesse paisible et un peu sceptique, comment Jésus, situé en un point du temps et de l’espace, peut-il être présenté comme le sauveur unique et universel? L’article rappelle l’évolution de l’Église catholique en matière de théologie des religions non chrétiennes, d’une attitude exclusiviste à une attitude inclusiviste, avant de s’orienter difficilement vers une appréciation positive du pluralisme religieux en tant que tel. Mais est-ce sur le plan religieux que doit se situer le christianisme?