La danseuse prostituée dite « Ouled Naïl », entre mythe et réalité (1830-1962). Des rapports sociaux et des pratiques concrètes [Book Review]

Clio 17:101-113 (2003)
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Abstract

Cet article traite des rapports entre colonisés et coloniaux à travers un sujet tabou : la prostitution. Une pratique qui perturbe l’ordre social de la société coloniale que l’on veut morale selon ses propres référents. Elle se dote d’un certain nombre de moyens pour maîtriser, canaliser et surveiller cette pratique et pour cause les maladies vénériennes qui hantaient les esprits. Jusqu’au moment où la raison économique, celle du tourisme notamment, va l’emporter. « L’Ouled Naïl » (un terme générique qui englobait des statuts de courtisane, concubine, danseuse et prostituée) va répondre à cette demande.Un ensemble de statuts ou de rôles bien précis dans la société colonisée : le passage de l’un à l’autre s’effectue à travers des rituels que la société coloniale ne pouvait percevoir.

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