Arnold Geulincx, Éthique

Brepols Publishers (2010)
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Abstract

En juillet 1665 paraît, en Hollande, le premier traité de l’Éthique d’Arnold Geulincx. Le texte complet n’en paraîtra en 1675, quelques années après la mort de son auteur. Qui aujourd’hui le sait ? De ces lieux, de ces temps, est-ce cette Éthique-là qui a fait date ? Certainement non ! Et c’est sans doute justice que nombre d’études consacrées à cet auteur, - Geulincx – prennent pour interrogation principale la question de son rapport à Spinoza dont l’Éthique, pense-t-on, dut commencer à être rédigée vers 1665 et achevée vers l675. Geulincx néanmoins connut des tribulations, géographiques et intellectuelles, qui l’amenèrent à formuler, de manière unique et singulière ses vues sur ce que la philosophie de l’époque pouvait affirmer en matière d’éthique. Question peu simple à cette croisée des perspectives, où l’on ne savait trop selon quelles modalités l’homme devait être mis au centre du discours philosophique – centre vide, « égout » pour reprendre une terminologie baroque assumée par Geulincx, ou épicentre d’une raison ou d’une vertu capable de sauver, dans le cadre de religions peu amènes pour les capacités propres de l’homme, la possibilité d’une liberté pensée comme soumission à la Raison.Le présent travail entend avant tout donner à entendre à la voix d’un homme dont il est aujourd’hui attesté qu’elle fut entendue de son temps et contribua de manière significative, ne serait-ce que par les impasses dont elle a pu témoigner, à l’évolution de la pensée de l’époque. Aussi, dans cette perspective, laisserons-nous de côté la question aussi récurrente qu’implicite, en histoire des idées et de la philosophie, sur les grands et les petits. Inventeur ou créateur, continuateur ou précurseur, Geulincx présente l’intérêt d’une figure originale dans l’histoire des idées, et son Éthique condense des questions qui trouveront dans l’avenir les réponses diversement appréciées, diversement cohérentes : Spinoza, Malebranche, voire Leibniz puis Kant.Est-il si primordial, d’emblée, de le caractériser – ce qui du reste est peu contestable – comme occasionnaliste ? Cette étiquette ne risque-t-elle pas d’épuiser à tort les potentialités d’une pensée qui trouvera bien d’autres développements ? Avant d’enrôler ce « mineur » dans les grands courants de l’histoire de la philosophie, ce travail de traduction voudrait lui donner la chance d’être lu dans des directions peut-être, sait-on jamais, insoupçonnées

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